mercredi 30 novembre 2022

Jour 992

Jour #2 de ma deuxième COVID. La nuit passée, j'ai dormi comme un bébé, c'est à dire que je me suis réveillée aux deux heures en braillant. Ben non... Farce à part, j'ai relativement bien dormi de 20h45 à 3h. mais le reste de la nuit, je l'ai passée à tousser sans arrêt. Pas une seule seconde de répit, tellement que Charlot s'est écoeuré pis est parti dormir ailleurs. Venant d'un dormeur invétéré, dépendant affectif de surcoît, ça veut tout dire...

Malgré ça, à matin, je me lève en bonne forme relative pis je me motive à aller gagner ma pitance, avec toute une journée d’enseignement à l’horaire. À l’école, quand je croise ma première collègue, je constate en la saluant que j’ai pu vraiment de voix. Pour vous donner une idée, René Angelil (paix à son âme), aurait l'air d'un soprano à côté de moi. Ironie du sort, mon cours au programme, en matinée, c’est celui sur la communication. Ça part mal mon affaire. Rarement on aura vu un cordonnier aussi mal chaussé.

J'entame mes trois heures d'enseignement avec très peu d'entrain mais mes élèves sont fins pis participent vraiment bien à ce cours que je trouve moi-même plate, même quand je suis en bonne condition. De fil en aiguille, je survis à ma matinée entre deux quintes de toux pis trois mouchages mais je me sens pas au summum de mon énergie. Oui, j’aurais pu prendre une maladie mais moi, je suis mal faite. Tant que je tiens deboute, je fais ce que j’ai à faire. Je serais pas contente de moi sinon. Je suis quand même heureuse pis ben soulagée quand 11h. annonce la pause dîner. En partant de chez nous à matin, j'étais pas certaine de réussir à faire ma journée complète faque je m'étais dit que j'allais la prendre par boutes : le cours du matin d'abord pis celui de l'après-midi ensuite. J'ai la moitié de faite.

Mon dîner, je le passe tu seule dans ma classe, comme une paria, à gosser une salade sans grand intérêt. Je veux pas contaminer mes collègues en allant manger avec eux-autres pis en plus, j'ai pas tant de façon. C’est aussi bien d’économiser mon énergie pour l’après-midi. D'ailleurs, pour mettre toutes les chances de mon bord, j’avale deux Tylenols rhume & sinus pis je me fais un café avant que mon cours commence. Au moment d'ouvrir la porte aux élèves, telle une covidienne complètement inconsciente, je me mets un sourire en dessous de mon masque pis je me dis « ça va ben aller ». 🌈 Dans la vie, tout est une question d'attitude paraît-il.

L’après-midi est long pis un peu pénible. J’enseigne le cours de législation pis je dois beaucoup parler pour expliquer des affaires compliquées. Les questions fusent de toutes parts. J'ai un vague mal de coeur pis de ventre à force de tousser comme une perdue. J’ai crissement vraiment hâte que ça finisse.Je rêve secrètement de mon divan, de mon linge mou pis de Charlot. Je m’encourage en regardant les minutes s'égrener tranquillement pas vite. Ben tranquillement pis ben pas vite. Mais bon, je suis une dure à cuire. Je vais pas abandonner pour si peu. Finalement, 15h10 sonne ma délivrance. J’hésite brièvement entre me coucher direct à terre dans ma classe ou rouler jusque chez nous. Je choisis finalement la deuxième option qui, bien qu'elle me semble insurmontable, me procurera ultimement plus de confort.

Pour souper, pour être sûre de faire pitié, je me contente d'une soupe en boîte pis d'un grill cheese. Y faut dire que j'ai pas tant faim. En plus, j'ai frette comme si j'étais assise dehors. Je fais pas de fièvre pourtant. Mais bon, les secrets de la COVID sont impénétrables semble-t-il. D'ailleurs, je donne pas cher de ceux qui vont la pogner avec moins de doses que moi en arrière de la cravate. P'tit virus mon oeil. Pour une deuxième expérience, je peux pas dire que je suis conquise. En tout cas, demain est un autre jour comme on dit. J'ose espérer que ça va prendre le bon bord ou même le bord tout court. Une grosse journée m'attend en plus. Je veux surtout pas me décevoir. 😒

mardi 29 novembre 2022

Jour 991

Devinez quoi ???

Ben oui, je l'ai repognée, une DEUXIÈME fois. Après QUATRE doses de vaccin + le virus en avril, me vla donc à nouveau aux prises avec ste maudite cochonnerie-là. Bon au moins, je suis moins fâchée/insultée que lors de ma première expérience parce que depuis, j'ai admis pis accepté que le vaccin empêchait en rien la contagion. N'empêche, je suis quand même pas pire malade. Ça a commencé hier en matinée par un petit mal de gorge pis comme la dernière fois, ça m'a frappée de façon fulgurante en soirée : mal de gorge intense, toux incessante, nez bouché/morvant en alternance, mal de tête, fatigue... Des heures de plaisir pis une nuit de marde. Inutile de mentionner que j'en menais pas large au réveil à matin.

La consigne qu'on a reçue, de la part de l'école, c'est qu'en l'absence de fièvre, on a le droit d'aller travailler, avec un masque bien évidemment. Je mentirais si je vous disais que l'idée de passer la journée en pyjama m'a pas effleuré l'esprit mais aujourd'hui, j'avais trois heures d'enseignement prévues en matinée pis je voulais vraiment être présente, premièrement pour faire une grosse révision à mes élèves qui passent leur examen la semaine prochaine pis deuxièmement, parce que je devais me filmer pour un travail d'université à remettre le 8 pis c'était pas mal ma dernière occasion de le faire. Devant ce triste constat, n'écoutant que mon courage, j'ai avalé une couple de médicaments, mangé, bu un café pis adopté la positive attitude. 7h. pile, j'étais au travail.

Ma matinée à l'école s'est pas trop mal passée. Avant que les élèves rentrent, à 8h., j'étais sur mon high de caféine pis je me sentais pas pire pantoute. À 11h., par contre, y'était temps qu'y s'en aillent. Je toussais de plus en plus pis j'avais pu d'énergie. Comme j'ai le droit de travailler chez nous deux heures par semaine, je suis rentrée au bercail pour dormir une heure pis continuer ma journée.

Faque me vla au jour #1 de ma deuxième COVID. Ciboire, en s'en sort pas de st'histoire-là ! Aie, on arrive quand même en 2023. La bonne nouvelle, c'est que j'aurai pas peur d'avoir le virus à Noël. Quant aux héritiers, ben y'a Morgan qui a été malade la semaine passée pis qui avait testé négatif. J'imagine qu'on l'a testé trop tôt pis que c'est ça qu'il avait. Manquerait plus que Renaud. Avec de la "chance", ça va le happer comme un dix roues d'ici quelques jours...

En tout cas, j'espère quand même que le prochain Chinois à qui y va pogner l'envie de taponner des animaux bizarres dans un marché va y penser à deux fois le prochain coup. Pour ma part, j'en mourrai pas ste fois-là non plus mais je m'en serais ben passé. 

Maudit virus de marde ! 💩💩💩 C'est le cas de le dire, j'en ai ma dose !