jeudi 8 décembre 2022

Jour 1000

Juste de même, si on prend pour acquis que le 13 mars 2020, on était au jour 1 de nos péripéties covidiennes, ben aujourd'hui, on est rendus au jour 


Bon ok, la COVID, c'est pu ce que c'était mais n'empêche, c'est toujours pas fini !

vendredi 2 décembre 2022

Jour 994

Je me réveille à matin dans un état pratiquement normal : plus de congestion, plus vraiment de toux, pas de sentiment de fatigue non plus. De ma COVID, y reste que ma voix rauque qui donne l'impression que je me suis gargarisée avec des roches. À part ça, ça va ben. Comble de bonheur, j'enseigne juste trois heures en matinée. 7h30 je suis à l'école, 11h20, j'en repars. D'habitude, j'arrive plus tôt que ça mais cette semaine, j'ai dormi un peu plus. N'empêche, j'ai réussi à faire toutes mes heures faque je suis ben contente.

 

Quand j'arrive chez nous, un peu avant midi, je remarque un verre suspect dans la salle de bain. Comme les gars sont chez leur père cette semaine pis que je les ai avertis de pas monter (COVID oblige), ça peut juste signifier qu'un des deux héritiers est malade pis est venu se chercher des médicaments en haut, vu qu'en bas y'a pas l'air d'avoir grand chose pour se soigner. Ici, c'est tout le contraire. Autant dans ma pharmacie que dans ma sacoche, j'ai tout ce qu'y faut pour traiter tous les bobos de base pis à la rigueur, procéder à une chirurgie à coeur ouvert.

Je m'empresse de texter Renaud que j'identifie comme le suspect numéro 1. Dix-huit secondes plus tard, y surgit dans le salon. Y s'est effectivement réveillé malade à matin. Le test COVID est une simple formalité. Y sort positif dès que j'ai fini de verser la dernière goutte dans le tester. Avec Morgan, qui avait eu exactement la même affaire la semaine passée, on peut en conclure que la COVID #2 est réglée pour nous trois. Ça va quand même être une bonne chose de faite, vu qu'on semble condamnés à la pogner plusieurs fois. Avec tout le monde qu'on fréquente au travail pis dans le transport en commun pour mes deux déconfinés, le retour du virus chez nous était juste une question de temps.

Ça va ben aller qu'y disaient hein...

jeudi 1 décembre 2022

Jour 993

Jour #3 de COVID. Hier soir, je me suis couchée super tôt (20h.) pis ma nuit s'est pas trop mal passée si ce n'est de Charlot qui a pu trop l'air à comprendre mon nouvel horaire de vie pis qui s'est mis à chasser mon lypsil dans toute ma chambre, à 4h. du matin. Depuis le temps qu'on était couchés, j'imagine qu'y devait penser que c'était le temps se se lever... 😼

À matin, je me pointe à l’école un peu plus énergique qu’hier. Mon pire problème, c’est mon manque de voix. Quand tu travailles tu seul enfermé dans un bureau, c’est peut-être pas si pire mais quand c’est ton outil de travail, c’est une autre paire de manches. Essayer de parler fort pis de montrer de l’entrain quand chaque mot prononcé est un supplice, c’est vraiment très exigeant. En plus, mon groupe du matin démontre un intérêt très limité malgré toute l’énergie que je déploie pour les divertir. Je suis pas fâchée pantoute quand l’heure du dîner arrive enfin, dîner que je passe encore dans ma classe, tu seule comme un coton.

J'enseigne pas en après-midi mais comme on a pu le droit de faire du télétravail, je suis obligée de rester à l'école pour faire mon travail personnel. De toute façon, avant de pogner la COVID, j'avais proposé à mes élèves un temps de pratique supplémentaire pour le cours de logiciel pharmaceutique après les cours, à 15h15, pis je veux pas me décommander. Leur examen est lundi prochain pis y'en a quelques-uns qui ont de la misère. Pour me motiver un peu, toujours tu seule enfermée dans ma classe, je me fais un petit café pis je me starte une playlist sur Spotify. Préparer des cours pis corriger des examens, c'est toujours ben plus le fun quand y'a un peu d'ambiance. 🎶🎶🎶

À 15h., je me sens plus en forme que ce que j'aurais espéré. Je descends dans le laboratoire informatique pour attendre mes élèves. Sur 17 candidats potentiels, y'en a 10 qui se présentent, ce qui est plutôt positif étant donné que c'est de la pratique volontaire. Par contre, comme c'est souvent le cas, ce sont les meilleurs élèves qui accourent pour travailler tandis que ceux qui sont en danger brillent par leur absence. Je quitte finalement l'école à 17h30 avec le sentiment du devoir accompli.

À soir, je me sens pas mal mieux qu'hier à la même heure. À mon avis, demain devrait être une bonne journée, d'autant plus que je travaille seulement en matinée. Je vais quand même me coucher de bonne heure, question de mettre toutes les chances de mon bord. Pour tu suite, c'est TV avec Charlot.