samedi 4 juillet 2020

Jour 114

Mission Shawinigan aujourd'hui. À 10h., je suis dans mon char pour aller rejoindre mon frère. J'aime bien rouler sur l'autoroute 40. C'est une route que je connais très bien. Quand je dépasse Berthierville pis que je pogne Maskinongé, Louiseville, Yamachiche, j'ai déjà l'impression que je suis en train d'arriver "chez nous". Après Berthier, y'a un village qui s'appelle Saint-Cuthbert. Vous êtes-vous déjà arrêtés deux minutes sur les noms des villages ? Quand on y pense, les saints pis les saintes, c'était du monde ! Ça, ça veut dire qu'il y a quelqu'un, quelque part, qui s'est déjà appelé Cuthbert. Pas terrible. 😒 Pire encore, y'a une mère, qui un jour, en regardant la belle tite face de son bébé, s'est dit "Kin, parmi tous les beaux choix de prénoms existants, je vais l'appeler Tite". Même chose pour la mère de Lin (Saint-Lin) ou de Pie (Saint-Pie-de-Bagot). Me semble : "Aie, as-tu des enfants toi?" "Ben oui, j'ai trois gars. Y s'appellent Lin, Pie pis Tite". 😂

J'arrive chez mon frère pis je le trouve dehors en train de tailler des planches pour pimper le locker de mon père pis d'autres pour faire la réparation dans le salon. On fait un saut chez Patrick Morin pis au Subway pis on arrive au Château Bellevue à quasiment 15h. Heureusement, depuis deux semaines, on a le droit de rentrer dedans à nouveau. Par contre, y faut pas flâner dans les aires communes. On doit aller directement dans l'appartement de mon père. Si ça vous intéresse, petite visite virtuelle du fameux château. C'est vraiment de même mais en plus beau.


À notre grande joie, la réinstallation du meuble télé se passe beaucoup mieux que ce qu'on avait anticipé. Évidemment, c'est mon frère qui fait le plus gros de la job. Moi, j'apporte les outils, je tiens des morceaux, je ramasse nos cochonneries à la balayeuse pis je surveille mon père du coin de l'oeil pour pas qu'y force après quelque chose ou s'enfarge dans un outil ou une planche.

Notre après-midi est agrémenté par l'arrivée impromptue du frère de mon père, mon oncle Gilles pis de ma tante Angèle qui sont également mes parrain et marraine. Gilles est au moins aussi jasant que mon père pis pratiquement aussi divertissant. Avec les deux dans une même pièce, c'est clair qu'on s'ennuie pas. C'est clair aussi que le silence est complètement absent. Les deux parlent passablement fort aussi. Y'ont vraiment l'air d'utiliser un micro en permanence. 🎤 C'est pas une joke. Ma tante Angèle est une femme complètement adorable. Tsé quelqu'un qui a vraiment aucune malice ? Ben elle, c'est encore moins que ça. Me voici avec eux, à une époque ou les couleurs faisaient mal aux yeux. À noter que ma mère savait déjà pas quoi faire avec mes cheveux.



Point de vue oncles et tantes, je suis très gâtée de mes deux côtés de famille. J'en ai beaucoup pis y sont tous ben fins. Du côté de ma mère, mes oncles et tantes sont un peu plus âgés étant donné que ma mère était la plus jeune de treize enfants. Ça doit être pour ça que les oncles et tantes Beaumier je les appelle "mon oncle" pis "ma tante" tandis que du bord des Desaulniers, je les appelle par leur prénom. Un des frères de mon père est dans la cinquantaine. Y s'appelle Guy. Quand j'étais petite, je pensais que c'était mon cousin parce qu'il était pas très vieux lui non plus. Une autre affaire étrange, le plus vieux des frères de ma mère, mon oncle Hector, était le meilleur ami du père de mon père. C'est comme ça que mes parents se sont rencontrés d'ailleurs. Quand j'étais petite, je voyais très souvent mon oncle Hector chez mes grands-parents Desaulniers faque je pensais qu'il était de ce côté-là de la famille. Je comprenais pas pourquoi il était pas aussi l'oncle de mes autres cousins Desaulniers. J'étais quand même assez grande quand j'ai catché. 😬

19h., on s'en va Chez Rosaire prendre une bière pis souper. 21h., je reprends la route vers Montréal. Ça été une bonne et belle journée.

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