mardi 21 juillet 2020

Jour 131

Ma journée commence avec un Facetime avec mon beau-frère préféré. En jasant, il me parle d'un feuilleton qui paraît dans La Presse en ligne depuis peut être une dizaine de jours. Ça s'appelle "Crime et confinement". La trame de fond de ce polar est un meurtre commis un pleine réunion ZOOM. Chaque jour, un journaliste de La Presse vient écrire sa page pour continuer l'histoire pis y apporter sa propre couleur. Je vous recommande vivement cette lecture estivale. Ça se lit tout seul, c'est léger, teinté d'humour pis bien sûr, rempli de clins d'oeil à notre nouvelle réalité de confinés. Y'a une dizaine de pages d'écrites à date. Vous serez à jour en moins d'une demi-heure. Allez-y, vous allez aimer ça.


Cet après-midi, c'est au tour de Morgan d'aller se faire rafraîchir la moumoutte chez la coiffeuse. Pour lui non plus, c'est pas un luxe. C'est pas pour rien que c'est lui que j'ai posé de dos, hier, dans la balançoire à bascule. 😬 Renaud, lui, a un rendez-vous téléphonique avec son allergologue pour son suivi. Ça fait maintenant un an qu'il mange ses cinq arachides par jour pis tout va bien. 14h15 pile, le médecin appelle comme prévu. J'y réponds pis j'y raccroche au nez en voulant le mettre sur le haut-parleur. Y rappelle. J'assiste au "rendez-vous" avec Renaud. En gros, on continue comme on est partis. Renaud doit manger ses cinq arachides TOUS les jours pour encore au moins quatre ans. Après ça, on pourra peut-être espacer aux deux jours. Je commence à me dire que je devrais m'acheter des parts chez Planters.

L'après-midi est déjà bien entamé quand on raccroche faque je décide de laver mon char plutôt que d'aller gambader. Pour une fois, y fait pas trop chaud faque c'est agréable d'astiquer le KONA. Je réponds à un appel d'Airoldi entre deux shots de savonnage. La madame a l'air d'espérer que j'y annonce que j'ai reçu mes masques mais non, la livraison est toujours au point mort. Elle me dit qu'elle m'en poste deux autres dès maintenant. Évidemment, les deux modèles que j'avais commandés en mai sont pu disponibles. Je lui dis d'en choisir deux elle-même pis de me les poster au plus sacrant. J'en suis à un point où je veux juste mes maudits masques, qu'y soient kakis, bruns, beiges, zébrés ou avec une face de loup, je m'en fiche. Si je finis par recevoir les deux premiers, dla marde, je vais les garder eux autres aussi. Y vont être amplement mérités.

Après pas loin de deux heures de frottage, l'intérieur comme l'extérieur du KONA rutilent. On soupe pis on enchaîne quelques parties de UNO. 19h30, je sors pour une promenade pis je parcours exactement le même trajet qu'hier soir. En tout cas, je vais en avoir marché une maudite shot depuis la mi-mars. Mine de rien, marcher, ça a toutes les vertus. En plus d'être économique, de requérir à peu près aucune préparation ni équipement pis de favoriser le sommeil (hum...des fois), la marche apporte son lot de bienfaits au corps. En voici quelques-uns par ici

Adoptez la marche si vous voulez passer de la "petite" madame de gauche vers celle de droite et non l'inverse !

21h., deuxième Facetime du jour, encore avec mon beauf mais aussi avec mon frère en prime. Vendredi, on part pour le week end pis on doit s'organiser. Oui oui, je le sais, on est pas supposés le crier sur les réseaux sociaux quand on part de la maison mais Renaud pis Morgan vont rester ici en mon absence pis bien sûr, ma Juliet va veiller au grain. Si on ajoute à ça que descendre du stock d'un TROISIÈME par un escalier en colimaçon c'est pratiquement aussi compliqué que de le monter, je pense que je peux partir l'esprit tranquille. Pour être certaine, je vous avise que je vais licher les poignées des portes extérieures avant de quitter vendredi matin.

Faque je m'en vais où vendredi ? Vous le saurez à mon retour. Un indice : sans trafic ni arrêt, ça prend quatre heures et demie à partir de chez nous.



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