dimanche 26 juillet 2020

Jour 136

Weekend familial : chapitre III (Le retour périlleux).

Dimanche : C'est aujourd'hui que ça se termine. Ça tombe ben, y pleut des seaux. ☔

Rituel de départ du Rapide-Blanc : on déjeune pis on fait le ménage, idéalement sans trop de stress. Ste maison-là, elle est entretenue au fur et à mesure par les occupants qui passent. Une ou deux fois par année, y'a des membres de l'Association des retraités d'hydro-Québec qui font un ménage plus élaboré (fenêtres, rideaux, etc.) Faire le ménage en gang, c'est pas ben long. On nettoie les salles de bain pis la cuisine. On vide les poubelles pis le lave-vaisselle. Quand tous les chars sont paquetés, on passe la balayeuse. Cette année, on nous a demandé de faire le tour des poignées de portes. Tout le monde exécute une tâche sous l'oeil vigilant de mon père, responsable de la place. Quand on quitte les lieux autour de 11h.,  la maison est certifiée iso-Desaulniers. 👍

Y mouillasse plus ou moins intensément pendant la première partie du trajet. 






Louis pis Carmen sont partis les premiers en campeur suivis pas longtemps après par William pis Véronique. Mon frère roule avec mon père pis moi, avec mon beauf.

Tout va plutôt bien jusqu'à ce qu'on se heurte à la maudite portion de la route qui circule en alternance à la sortie de La Tuque. 🚧🚩🚦 Y'a du monde, ça se peut juste pas ! 🚌🚎🚐🚑🚒🚓🚕🚗🚚🚙🚛🚴 Les gens ont quitté les campings des environs à midi sans compter tous ceux qui arrivent de plus loin, comme nous. On y passe une grosse heure pendant laquelle on est suffisamment à l'arrêt pour débarquer des chars. À la blague, mon frère propose de sortir le jeu de gosses sul bord de la route. Je pense que je l'aurais fait si y'avait pas été en dessous des autres bagages. 😕

Yé pas loin de 15h. quand on arrive enfin à St-Georges-de-Champlain pour DÎNER. Ça nous a pris quatre heures pour parcourir même pas 200 km. 🐢 Carmen pis Louis bifurquent vers chez eux pis William nous fausse compagnie pour aller rendre visite à sa grand-mère paternelle qui habite à Grand-Mère, juste à côté. Mon père, mon frère, mon beauf pis moi,on dévore des smoke meat pis des cheeseburgers sur la "terrasse" extérieure d'un casse-croûte qui diffuse du AC/DC à tue-tête. Ça donne pas envie de s'éterniser. Après 48 heures loin du monde, ça fesse.



Une demi-heure plus tard, je déclare le départ urgent pis nécessaire, question de santé mentale. Je suis déjà pu certaine de la mienne faque je veux pas prendre de chances. Je fais le prochain boute de route dans le char de mon père parce que mon beauf s'en va jusqu'à demain chez mon cousin J-F qui habite pas loin. Moi, j'aurais ben voulu y aller mais je savais d'avance qu'avec tous mes bagages dans le char pis mes cheveux qui ont pogné l'humidité, j'aurais surtout envie de rentrer au bercail. 🏠

Mon père nous reconduit chez mon frère à Trois-Rivières, là où j'ai laissé mon char vendredi. Je transfère mon stock dans le KONA. Je suis fatiguée mais y faut encore que je me rende à Montréal. J'espère juste que ça va ben rouler. Quelle belle naïveté ! Ça annonce déjà mal quand j'embarque sur la 40. Ça roule à 40 km/h dans toute la partie qui traverse Trois-Rivières. J'en profite pour appeler Renaud pour prendre des nouvelles. Il me dit qu'il est 🔔😃😃😃. Ça c'est une bonne nouvelle ! J'avais pas envie de courailler une solution demain.

De Trois-Rivières à Berthierville, ça roule pas pire mais les deux voies sont pleines à perte de vue. Après Berthier, ça se corse. On avance à 30 km/h avec des pointes à 42 km/h de temps en temps. J'ai hâte d'être chez nous. J'ose pas imaginer ce que ça va être à l'entrée de Montréal. Je suis découragée. J'hésite à bifurquer vers la vieille route quand ça recommence providentiellement à rouler à l'Assomption. Yé 18h15 quand je me parke enfin en bas. Ça m'a pris plus de SEPT heures pour revenir. Reste juste à monter mon bardat  au TROISIÈME. 

Y fait chaud pis collant. J'avais fait tout mon époussetage jeudi avant de partir. Les gars ont laissé ça ben propre en mon absence. Je pars le lave-vaisselle, je nettoie la litière pis je défais mes bagages. Comme c'est dimanche pis que je suis probablement un peu folle, je lave la salle de bain pis je passe la balayeuse pis la moppe à la grandeur. Je fais un pis deux pis trois lavages. Je suis pas fâchée de prendre enfin ma douche après une petite bière, question de me sevrer en douce. Quand j'en sors, au bout de vingt minutes, je constate qu'il y a eu une méga pluie (orage ?). Ma chambre pis mon salon sont inondés. Ça me vaut de longues minutes d'essuyage pis un autre lavage de serviettes.

Je m'échoue dans mon lit passé 1h. Demain, je fais rien pis si j'ai pas fini ben je continuerai mardi. 😃


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