vendredi 24 juillet 2020

Jours 134

Weekend familial : chapitre I (L'arrivée).

Vendredi : Départ de bon matin pendant que les héritiers sont encore endormis. J'embarque mon stock pis ma bonne humeur dans le KONA. Y fait super beau pis c'est prévu de même pour tout le weekend. Je roule allégrement au son de la musique de ma clé USB.🎵


Mon premier arrêt, Trois-Rivières, où m'attend un duo de gais lurons, j'ai nommé mon frère pis mon beau-frère. 👬 Arrivée à destination, ça niaise pas : salutations (pas de becs), un visite à la salle de bain en vitesse, on pile le stock dans le char de mon beauf pis c'est reparti. Dans la SOUL, comme dans le KONA, la bonne humeur est au rendez-vous. On file direction Haute-Mauricie en empruntant la route 155, souvent désignée comme la plus belle route du Québec ou faisant du moins partie des plus belles routes de notre province. Pour vrai, cette route là longe la rivière St-Maurice sur une centaine de kilomètres pis les paysages sont superbes. L'automne, c'est vraiment magnifique. L'été aussi ! 💛

Deuxième arrêt du trio : Tim Hortons de La Tuque, question de casser la croûte mais aussi de rejoindre mon William pis sa blonde Véronique qui vont nous suivre pour la suite du trajet. 👫 On a pas mal faim puisque avant La Tuque, la circulation est en alternance sur une partie de la route pis ça nous a pris quarante minutes pour passer. On s'éternise pas trop pis on reprend la route après quelques photos. 📷



En sortant de La Tuque, on fait un petit détour de dix minutes pour passer sur un pont vraiment étroit juste pour le trip pis prendre une photo. Avant de perdre le réseau pour les prochaines 48 heures, j'appelle Renaud pour avoir des nouvelles de son oreille. Il est toujours 👂🔕👃🗿😥.



On aurait pu vraiment besoin d'arrêter jusqu'à notre destination finale mais c'est impossible de pas faire un stop sur le barrage de la centrale La Trenche, qui est un passage obligatoire pour atteindre notre but ultime. Véronique est jamais passée dessus de sa vie pis William avait 4 ans la dernière fois qu'il l'a vu. 53 mètres de haut, 48 de long, ça mérite ben une petit quinze minutes de contemplation pis quelques photos. 📷⚡





Yé environ 14h30. quand on reprend la route pour une dernière demi-heure. Y'a quoi à trente minutes de La Trenche ? Ben oui ! Le Rapide-blanc ! Comme dans la chanson. Tout un hit...


Pour info, c'est la Shawinigan Water and power qui a fait construire le Village de Rapide-Blanc en 1930 pour héberger les travailleurs responsables d'opérer la centrale du même nom. À l'époque, y'avait environ 65 familles. Autour de 1970, suite à l'automatisation de la centrale, le village a été démantelé pis les familles ont dû partir. Y'avait vraiment aucune raison de rester là si tu travaillais pas à la centrale. C'est pas compliqué, à Rapide-Blanc, y'a du bois, ben du bois, encore du bois pis une centrale. 🌲🌲🌲⚡ Dans le temps, y'avait quand même un magasin général, une école, une église pis une infirmerie. Aujourd'hui, y reste juste sept maisons qui sont la propriété d'Hydro-Québec. L'une d'elle est réservée aux retraités de l'Hydro, dont mon père fait partie.

On arrive finalement autour de 15h. Mon père, mon oncle Louis pis ma tante Carmen sont arrivés la veille.

Visite guidée de Rapide-Blanc.

L'arrivée


 Le village : une route pis sept maisons. Point final.




Notre maison : c'est la plus belle.





L'intérieur. Y'a aussi trois chambres, deux salles de bain pis un sous-sol avec frigo et douche supplémentaires, laveuse, sécheuse pis table de ping-pong. C'est en masse grand, d'autant plus que mon oncle pis ma tante dorment dans leur campeur.



En arrivant, on rentre notre stock pis on part tout de suite à pied pour montrer la centrale Rapide-Blanc à William pis Véronique. Nous autres la centrale, on l'a vue souvent (dont une fois de pas mal trop proche) mais à Rapide-Blanc, y'a quasiment juste ça à faire, marcher. Y'a des années où on a monté un ponton ou des moteurs pour les chaloupes mais asteur, on fait ça moins compliqué. En plus, l'année des chaloupes, en 2001, nos deux moteurs avaient eu une panne en même temps sur l'eau pis on avait failli passer dans le barrage mon père, mon frère, William, mon oncle Gilles, ma tante Angèle pis moi. Mon père pis Gilles, chacun dans une chaloupe, essayaient de repartir les moteurs avec leur patience légendaire agrémentée de sacres en rafale. Les autres, on se tenait après la corde qui traverse l'eau pour pas que les chaloupes dégringolent dans le barrage. On avait eu peur en maudit. Moi, j'ai pu jamais voulu retourner sur l'eau à Rapide-Blanc. ⛔ Trêve de balivernes, voici d'autres photos.

Centrale Rapide-Blanc vue d'en haut


Une autre activité de prédilection à Rapide-Blanc, souvent même en première place avant marcher, c'est boire faque au retour du barrage, on sort les chaises pis la bière sans oublier le jeu de gosses qui va partout où on va.


S'ensuit un souper spaghettis pis une belle soirée au feu. À minuit, mon frère, William, Véro pis moi, on part pour une marche nocturne. Y fait noir comme chez le diable. Je suis terrifiée. 😱 J'ai peur qu'un ours surgisse de quelque part. Sur le pont, à l'entrée du village, j'ai jamais vu un ciel avec autant d'étoiles. C'est tellement magnifique que j'en oublie les ours temporairement. On rentre finalement au bercail pis tout le monde se couche. Yé passé une heure pis on veut profiter de la journée de demain.

To be continued...

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