dimanche 27 septembre 2020

Jours 197-198-199

Jour 197 : Petite journée aujourd'hui qui débute par la visite d'une stagiaire que j'avais pas le temps de voir hier. De retour à la maison à midi, y me reste juste deux heures de travail personnel si je veux pas dépasser mes 32 heures cette semaine. 14h30, mon weekend commence ! 16h30, c'est l'heure de la bière. 🍺

Depuis que je prends deux Naproxen par jour, j'ai pu mal à la tête ni nulle part ailleurs. Je suis quasiment sûre que les nombreuses heures passées à l'ordinateur y sont pour quelque chose. Non seulement, je passe l'essentiel de mes journées sur mon portable mais le soir, y m'arrive de jouer sur l'ordinateur de Morgan. Comme je l'expliquais cet été, cet ordinateur étant voué à disparaître dans un avenir plus ou moins rapproché, j'ai pas trop investi pour le réinstaller comme du monde quand j'ai réaménagé mon salon en juillet. Initialement, l'ordinateur était sur un petit bureau, que j'avais acheté neuf mais y s'est magané avec les années. La tablette pour le clavier est pu là. Y faut mettre le clavier pis la souris direct sul bureau pis ça oblige à garder le bras trop haut. L'écran, lui, est placé à un deuxième niveau sur ce même bureau. Yé ben trop haut lui aussi. Ça nous force à constamment lever la tête. Pas étonnant que j'aie mal dans le cou. Morgan aussi s'est plaint de ça. Pour couronner le tout, la chaise est vraiment nulle. J'ai jamais voulu des chaises à roulettes dans le salon pour pas briser le plancher mais là, je me rends compte que c'est du gros n'importe quoi. À six pieds, Morgan doit ben avoir le dossier au milieu du dos. En plus, c'est toujours ben juste de la maudite parqueterie dans ste salon là. Ça mérite peut-être pas autant d'égards. Sérieux, checkez-moi ça la chaise. J'ai honte. Je vais en magasiner une nouvelle dans les prochains jours.

Bref, étant donné que Morgan utilise encore cet ordinateur-là pis qu'y tient à le garder, j'ai décidé de changer aussi le bureau. Le problème, c'est que des vrais bureaux pour ordinateur, ça existe quasiment pu pis ceux qui existent, y sont en rupture de stock. Asteur, ce qui se vend, c'est des bureaux pour portables ou des tables, tout simplement. J'entreprends donc courageusement de me lancer à la recherche de l'article convoité : Bureau en gros, Walmart, Structube, Ikea, Best buy, Rona, Home Dépôt, Canac, oubliez ça, ya rien pantoute, quedalle, niet, nada, nothing, fuck all. Je me rabats finalement sur le seul item potable que je trouve sur Wayfair. On devrait l'avoir d'ici trois semaines. ⏳

637 nouveaux cas de COVID aujourd'hui. Ça y est, les dirigeants nous supplient de restreindre au maximum nos contacts pour 28 jours. Questionnés en vox-pop, les gens répondent que 28 jours c'est long, Y savent pas si y vont tenir. Je suis découragée voire dégoûtée de la race humaine. Maudit criss, 28 jours, y'a rien là ! J'ai une idée. On devrait tout enfermer ça ensemble ste gang d'innocents-là. Entre insignifiants égoïstes, y pourraient se côtoyer pis avec de la chance, y se passeraient le virus. 

Là, comprenez-moi bien, je parle pas des personnes seules, démunies, âgées ou malades. Ces gens-là, y trouvent ça dur d'être isolés pis c'est ben normal. Mais là, ceux qui se plaignent pis qui sont en train de foutre la 💩, ce sont les jeunes ! C'est ça qui me met en beau joualvert. Moi en tout cas, j'ai réglé le problème. On peut pu voir personne faque je bois une bière avec ma matante. Chaque soir, je fais semblant que c'est une différente pis moi des tantes, j'en ai beaucoup faque me vla pognée pour boire souvent. 😄


Jour 198 : Debout pas trop tard, je fais une petit TEAMS de quinze minutes avec une collègue qui peine avec un truc sur Moodle pis je starte un lavage. Franchement, avec le travail essentiellement à la maison, y'a pu grand chose à laver à part des bobettes, des masques pis un ou deux kits de linge mou de temps en temps. Y fait super beau faque j'en profite pour tout étendre dehors. Je décide de changer mon lit pis de laver ma housse de couette, la maudite affaire que j'hais. Étrangement, ça se passe plutôt bien aujourd'hui. Je réussis à remettre la couette dans sa housse sans donner l'impression que je joue à Twister.
 
En après-midi, je décide d'aller faire faire mes ongles. C'est toujours pas fermé donc pas interdit. En plus, ça me semble relativement sécuritaire. Les petites madames portent le masque pis la visière, y'a des plexiglas partout pis on est rarement plus que cinq dans le salon, employées comprises (elles sont deux). Depuis que ça a rouvert en juin, j'essaie quand même d'espacer mes visites. Là, ça fait quatre semaines que je suis pas allée. Mes ongles sont encore beaux mais un peu trop longs. 
 
Photos du 29 août versus 26 septembre. Comme vous voyez, y'a pas un boute de vernis de parti. Par contre, les ongles poussent, ça c'est inévitable.
 
 
Pour joindre l'utile à l'agréable, je me rends au salon à pied, un petit 4.5 km aller retour.  Y faut en profiter. Bientôt on va avoir les deux pieds dans la marde blanche. Nouveaux ongles pour un mois.
 
 
698 nouveaux cas de COVID aujourd'hui. On est ben partis pour être mal partis je trouve. Dire qu'en mars-avril, on était totalement confinés pour moins que ça. Je suis pas trop optimiste pour les semaines à venir.

Jour 199 : En cherchant le dernier épisode de Grey's anatomy sur Illico ce matin, je tombe sur un film sur la vie de Joe Dassin : Joe Dassin : le roman de sa vie. J'en regarde la moitié avant de ma lancer dans quelques tâches en prévision du retour des confinés. Salle de bain, balayeuse, batch de muffins, je finis ça par une petite virée à l'épicerie. Au retour, j'entreprends de monter mon stock au TROISIÈME quand j'aperçois le chat de mon voisin qui traine dehors. Ste chat-là, je sais pas trop si c'est un mâle ou une femelle. Y s'appelle Anastasia mais j'entends toujours mon voisin s'adresser à lui pis parler de lui au masculin. Faudrait que j'éclaircisse ça. C'est p'tête un non genré...

Bref, ste chat-là m'aime ben mais aujourd'hui, un peu trop. Je me demande si il ou elle est pas en chaleur. Y se colle tellement à mes jambes que je suis à peine capable avancer. Y monte pis redescend avec moi pendant mes trois aller-retours en haut. Le dernier coup, y me fait perdre l'équilibre pis je manque de me péter la gueule. Je m'accroche d'une main à la rampe pour pas tomber pis en bougeant trop vite, le chat glisse pis se retrouve suspendu par ses petites pattes, à la hauteur du deuxième étage. Chaque fois que je vois ste chat-là, j'ai la chanson Yes Anastasia de Tori Amos qui me vient en tête. Me semble que c'est de circonstance aujourd'hui : We'll see how brave you are, we'll see how fast you'll be running, we'll see how brave you are, yes, Anastasia..."


Le chat me regarde désespéré mais je suis pas capable de le pogner. On se croirait dans un remake du Roi Lion. Finalement, il ou elle sacre le camp en bas pis tombe sur mon vélo qui est barré après la rampe. Plus de peur que de mal apparemment.

Fidèle à mes bonnes habitudes, je fais un petit nettoyage intérieur extérieur de mon bolide cet après-midi pour profiter un peu du beau temps. On dirait que depuis que je roule moins, mon char est plus sale qu'avant, toujours parké en dessous des arbres, à regarder le temps passer. En plus, j'ai travaillé toute une journée à Montréal-Nord jeudi dernier pis c'est quand même un des endroits les plus contaminés de Montréal. Au bout d'une heure, KONA brille de mille feux.

 

Les confinés arrivent pour souper. Au menu, hamburgers sul BBQ. 896 nouveaux cas de COVID aujourd'hui, Lâchez pas. Continuez à vous visiter pis à faire des partys. On va bientôt pogner mille.

Aucun commentaire:

Publier un commentaire