samedi 28 novembre 2020

Jours 260-261

Jour 260 : Journée pédagogique aujourd'hui. Je ramasse ma chum Katrine au Métro Langelier pis on stop au Tim Hortons avant de continuer vers l'école. Quand les élèves sont en pédago, contrairement à la croyance populaire, on travaille pis en masse à part de ça. On a souvent des réunions ou des formations à l'horaire. Aujourd'hui, j'ai demandé à la directrice la permission de faire du travail personnel dans mon coin parce que j'ai beaucoup de choses à faire pis la semaine prochaine j'enseigne beaucoup. Si je veux que mes cours se tiennent, y faut un minimum de préparation, même si c'est de la matière que je connais pis que j'ai déjà donnée.

Je passe la journée entre les courriels, Moodle, l'impression de documents pis la mise à jour de matériel. J'aime ma job mais à la fin de la journée, je suis ravie de quitter pour le weekend. J'ai juste envie d'être tranquille chez nous, de faire mes petites corvées pis de me reposer. Cette année, les semaines me rentrent particulièrement dans le corps. Y faut dire que tout est pas mal plus fastidieux. Quand j'arrive chez nous, je me coucherais jusqu'au matin. 🌜

Sur le chemin du retour, y'a une pub annonçant un nouveau CD de Pierre Lapointe derrière le bus qui roule devant moi. Je décide de faire un arrêt chez Archambault pour l'acheter. Je vous dirai bientôt si ça valait la peine.

 

J'en parle pas tous les jours mais mon bateau avance bon an mal an. On est 928 000 dans la course pis je suis 264 000. J'ai même atteint les 249 000 en début de semaine mais bon, les vents sont pas toujours favorables pis je choisis pas toujours les meilleurs caps. Je suis quand même pas une navigatrice ben ben expérimentée. ⛵

Jour 261 : Je me réveille crevée à matin. Ça fait deux samedis que je me lève après des assez longues nuits de sommeil pis que j'ai besoin de redormir sur le divan en avant-midi. C'est à se demander comment je réussis à me lever à 5h30 la semaine pis à enseigner des journées complètes. Sérieux, je me sens complètement vidée. Je compte les jours avant les vacances.

Avec tout ça, yé déjà 11h30 quand je suis enfin réellement opérationnelle. Je clanche mon époussetage partout, deux lavages pis l'arrosage de mes plantes. Je veux me débarrasser des corvées de bonne heure parce que j'ai envie de colorier avec un bon café Dalgona pis mon CD de Pierre Lapointe.  Je m'installe à 14h. Après la première écoute, je suis pas trop convaincue. Après la deuxième, je commence à pas haïr ça pantoute. Après la troisième, je suis conquise. Y faut dire que moi, Pierre Lapointe, je l'aime pis je le suis depuis pas loin de vingt ans. J'ai vu son spectacle Paris Tristesse à Laval vla une couple d'années pis ça été un beau moment de ma vie, même si mon GPS avait failli me perdre en chemin. Heureusement, j'avais composé le 1-800-FRERE pis j'étais arrivée à l'heure. ⌚

Bref, le CD en question, c'est du grand Pierre Lapointe comme j'aime. Bon, ça a beau être des chansons de Noël, venant de lui, on peut quand même pas s'attendre à "Au petit trot s'en va le cheval avec ses gerlots" hein. La plupart des chansons sont tristes, mélancoliques ou pas loin de l'être mais y'en a deux ou trois plus joviales, comme celle-ci :


1480 nouveaux cas de COVID aujourd'hui. On vient encore de battre notre dernier record. À Montréal, la situation se dégrade avec 429 nouveaux élus. De quoi nous enlever l'envie de sortir. Des fois je me demande comment font tous ces gens pour pogner le virus. Je comprends ben que personne est à l'abri mais y me semble qu'en sortant juste pour travailler pis pour les commissions essentielles, avec un masque dans la face pis en lavant les mains comme il faut, on est capable de diminuer notre risque ? En tout cas, si je finis par l'attraper, je saurai que ça suffit pas...

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