Jour 321 : 7h10 ce matin, je rentre dans l'école, mon Américano à la main. Aujourd'hui, mes élèves font, en langage simple, un genre de pratique pour leur examen final qui a lieu dans deux semaines. Les treize élèves du matin arrivent plutôt stressés. Y'en a une qui vient de vomir son café. Tout le monde s'installe pis ça commence. Certains semblent plutôt au-dessus de leurs affaires pis terminent vite. D'autres prennent plus de temps. À cinq minutes de la fin, j'en ai une qui pleure. C'est la routine des examens.
Les neuf élèves de l'après-midi sont un peu plus calmes mais pas tant que ça non plus. Bilan des dégâts : dans chacun des groupes, quatre élèves seulement ont réellement réussi la pratique. Bon, vous allez penser que mes élèves sont poches mais y faut savoir qu'en formation professionnelle, les seuils de réussite sont élevés, généralement 85%. En pharmacie, y'a pas beaucoup de place à l'erreur non plus. Si tu fais quelque chose qui a pu porter préjudice à un patient, même si tu l'as pas tué au sens propre, toi, t'es mort au figuré. Bref, je suis quand même contente des performances de mes protégés. Y leur reste encore une pratique la semaine prochaine avant le jour J la semaine suivante.
Ce soir à la TV, toujours sur mute, je tombe sur une quatrième émission qui m'énarve déjà sans l'avoir regardée : Drôles de Véronic. Je sais pas pourquoi mais je trouve que ça l'air mauvais. Faut croire que j'entends pas à rire ces temps-ci. Julie Payette doit pas rire fort non plus ce soir. Le rapport qui vient de sortir sur elle va sans doute y donner envie de sacrer son camp en orbite. 🚀
Jour 322 : Encore aujourd'hui, j'enseigne toute la journée, dans mon local d'ordinateur aux plafonds bas, sans fenêtres, avec des élèves en fin de formation, c'est-à dire, à moitié morts. La journée se passe quand même relativement bien. Comme le témoigne cette photo, je suis tout sourire.
Les cas de COVID sont clairement en baisse mais apparemment y faut pas se faire d'illusion. Y'a trop d'inconnu pis d'incertitude pour qu'on puisse revenir à une vie normale avant encore un bon boute. L'équilibre est précaire, autant que notre patience face à ste maudite pandémie qui finit pu de finir. Le Premier ministre ferme pas la porte à certains assouplissements des mesures dans certaines régions. Évidemment, nous-autres à Montréal, on est pas près d'être dépunis. J'ai ben l'impression qu'on va rester à genoux dans le coin une couple de mois encore. 😕
J'ai TELLEMENT hâte d'aller boire une pinte aux 3 Brasseurs ! Hein Katrine ???
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