lundi 1 février 2021

Jours 325-326

Jour 325 : Épicerie, lavage pis balayeuse avant le retour des héritiers pis le début d'une autre semaine de boulot. Je prends quand même le temps de regarder un épisode de Game of thrones (saison 5) pis de faire un peu de coloriage en matinée. J'essaie de profiter de la lumière du jour pour colorier parce que ma vue a baissé pis j'ai pas trop le temps ces temps-ci d'aller faire examiner mes yeux. Asteur que j'ai enfin reçu mon horaire d'enseignement jusqu'à la fin de l'année, y faudrait ben que je prenne rendez-vous.

En soirée j'appelle mon père pour prendre un peu de ses nouvelles. Y commence à s'ennuyer un peu mais y se plaint pas. Je le trouve pas mal bon. Y se cuisine ses repas, fait toutes ses petites corvées... Mon frère va le voir quand même souvent mais à part ça, y voit pas grand monde. Moi, j'ose pas trop y aller vu que je suis à Montréal, que je croise pas mal de monde au travail pis qu'on a des nouveaux cas de COVID toutes les semaines dans mon école. Je m'en voudrais vraiment de lui refiler ste virus-là. J'ai hâte qu'y soit vacciné. Me semble que je serais plus tranquille. 💉

1223 nouveaux cas aujourd'hui. Encourageant.

Jour 326 : Aujourd'hui, j'enseigne toute la journée au même groupe, le plus calme de mes deux groupes qui finissent la semaine prochaine. Là journée se passe bien même si c'est toujours épuisant d'enseigner dans ste contexte-là. Après l'école, je reste une heure pour faire une récupération en ligne avec une élève qui a manqué un de mes cours la semaine passée. En sortant à 16h30, je suis heureuse de constater qu'y fait encore clair. Soleil même. 🌞

Sul chemin du retour, j'arrête au IGA chercher deux items que j'ai pas trouvés au Métro hier. Au IGA, y'ont des mesures plus pointues qu'au Métro : deux lavabos avec eau chaude, panier obligatoire pour tout le monde, flèches au sol (plus compliqué que d'autre chose) pis une file d'attente unique pour les caisses avec une TV qui nous dit à quel numéro passer. Ah pis parlant de caisses, y'a des véritables forteresse de pexiglas autour du personnel. Je vous mens pas, quand on présente notre carte Air miles, on sait pas par où l'introduire pour atteindre la caissière. C'est même pas une joke. Inversement, au Métro, c'est plutôt le free for all. Tout le monde couraille dans tous les sens comme des poules pas de tête. Ça fait pas si longtemps non plus que le personnel a compris que le masque se portait sul nez. 😷

Quoiqu'il en soit, j'ai ben hâte que toutes ces contraintes-là prennent le bord. J'ai hâte de rentrer dans un magasin avec les mains sales. J'ai hâte de me frotter un oeil par inadvertance sans me dire que je viens peut-être de rentrer la COVID dedans. J'ai hâte de pu avoir mal en arrière des oreilles pis de marcher la face tout nue dans mon école pis partout ailleurs. J'ai hâte d'aller boire un verre avec des amis, de voir William plus longtemps que dans un cadrage de porte, d'aller coucher chez mon père pis de voir mon frère pis mon beauf plus souvent. J'ai hâte de m'acheter une pile pour ma montre pis trois ou quatre paires de bobettes. J'ai hâte de me débarrasser de ma repousse de cheveux gris pis de mes ongles lettes de la mi-décembre. Assez c'est assez. Legault va peut-être annoncer des allègements demain. J'imagine qu'à Montréal, y faut pas se faire trop d'espoir.

Attente.

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