jeudi 25 mars 2021

Jours 377-378

Jour 377 : Je comprends pas comment des gens normaux peuvent vivre sans café. Ben oui, je vous jure, ça existe ça. Des gens qui boivent pas de café. Vrai de vrai. J'en ai déjà vu. Pis je comprends pas. Comment peut-on vivre, SURVIVRE sans café ? Mystère. Moi en fait, le café, j'aime pas vraiment ça. J'ai tout essayé : avec ou sans sucre, avec lait ou crème, lait et sucre, crème et sucre, pas trop de sucre pis un peu de lait, juste un peu de lait, noir, corsé, velouté, mélangé... Ce que j'aime moi, c'est des café Moka, Dalgona ou ben des cappuccinos glacés. En fait, j'aime ça quand ça goûte autre chose que le café. Le problème, c'est que ces affaires-là, c'est pas toujours accessible pis c'est calorique. Ça se boit pas nécessairement bien le matin non plus. Le deuxième problème, c'est que j'ai BESOIN de caféine pour passer mes journées de travail, surtout ces temps-ci. Finalement, après divers tests peu concluants, je m'en tiens à la base : un Américano moyen avec un Splenda dedans, histoire de casser l'amertume. Beau temps, mauvais temps, j'arrête au service à l'auto du TIM. Ça fait partie de ma routine pis ça m'aide à starter ma journée du bon pied en shakant tout l'avant-midi. ☕☕☕

Ma journée d'ailleurs, je la passe à enseigner à mes élèves qui, pour une rare fois, sont en présence pour faire un formatif, c'est à dire un genre de pratique d'examen final. Encore une fois, je passe six heures à parler avec un masque dans la face. On s'habitue à tout faut croire. Des fois, je me ramasse toute seule dans mon local pis je me rends compte que je l'ai même pas enlevé. D'autres fois, je trouve ça ben chaud pis insupportable. Les masque de procédure, à force de respirer pis parler fort dedans, y produisent comme une petite poussière. C'est pas super le fun. Un autre désagrément dû au fait de parler beaucoup pis fort : la voix. Quand j'enseigne beaucoup, comme depuis janvier, j'ai souvent des ratés quand je parle. Comme si ma voix était usée. Je suis un genre de René Angelil féminine. 😁

Ma journée avec élèves se passe bien dans l'ensemble. En finissant, je reviens chez nous en quatrième vitesse pour rencontrer en ligne deux de mes stagiaires. Ces temps-ci, j'ai l'impression que mes journées finissent pu. La madame est fatiguée le soir.


Jour 378 : La madame est fatiguée le matin aussi. Y refait noir depuis deux semaines quand mon réveil sonne misérablement à 5h30. Ces temps-ci, ça m'arrive de le régler pour 5h45. Y faut que je cours plus pour être prête à l'heure mais 15 minutes supplémentaires des fois, c'est providentiel, même si c'est pas long. 15 minutes au chaud dans son lit, ça passe à la vitesse de l'éclair. 15 minutes par contre, ça peut être ben long des fois par exemple si t'es deboute dehors à -35ºC, si t'es en train de te faire épiler à la cire, de retenir une envie de pipi, de conduire dans le trafic, de t'étouffer, de brûler vif ou de regarder Star Académie. Dans la vie, tout est relatif.

Aujourd'hui, c'est ben tranquille à l'école. Je sais pas trop où sont mes collègues. Probablement que tout le monde travaille à distance. Sur place, y'a juste moi pis mon collègue Jean-Sébastien, enfermés chacun de notre bord. Lui, y'a des élèves en présence. Les miens sont à distance. Voyez pourquoi j'ai besoin de café. Ça fait trois mois que je suis enfermée là dedans. Cherchez pas les fenêtres, y'en a pas. Cherchez pas les élèves, y'en a pas non plus. 😕

 

Entre mes deux shots de trois heures d'enseignement, je rejoins mon collègue dans son local pour dîner avec lui. Y'a des fenêtres pis y fait soleil. Ça peppe un peu pour entamer l'après-midi. À 15h15, même chose qu'hier, je me garroche chez nous pour venir rencontrer deux autres stagiaires. La journée finit tard. La soirée passe vite.

Hausse significative des nouveaux cas de COVID aujourd'hui. Après quelques semaines qui laissaient présager l'arrivée des beaux jours, nous vla tu pas avec 945 nouveaux cas.

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