Jour 450 : À 9h. à matin, mon réveil me tire d'un autre rêve complètement débile. Je pense même que ste rêve-là doit être mon plus ridicule de la dernière année. Je suis dans mon char avec mon ancienne gestionnaire du temps où je travaillais à l'hôpital. On roule sur Hochelaga, mais sur du gazon pis c'est un peu en pente mais vers le côté, du genre qu'on va éventuellement basculer. Effectivement, c'est pas ben long que le char se met à faire des tonneaux. À ste moment-là, ma passagère est pu dans le char mais au téléphone sul bord de la rue-gazon. Le KONA finit par arrêter sa dégringolade pis c'est là que je me rends compte que c'est même pas moi qui chauffais ! En fait, la "conductrice", c'est nulle autre que... Juliet, mon chat mort vla trois semaines. 😢 Comme vous voyez, c'est assez dur de faire plus débile comme rêve. Je l'ai déjà dit pis je le répète : à part mon frère, PERSONNE touche au KONA. C'est impossible que je laisse conduire Juliet, même en rêve. En plus, elle est morte pis accessoirement, c'est un chat. C'est du gros n'importe quoi encore une fois. 😬
J'ai mis mon réveil "pas trop tard" parce que je m'en vais chez la coiffeuse. J'ai appelé pour prendre rendez-vous mercredi pis elle m'a confirmé que le salon avait bel et bien été fermé en raison d'un cas de COVID. En y pensant bien, je comprends pas trop pourquoi les commerces ferment quand la COVID pogne puisque ma classe reste ouverte pareil quand ça nous arrive. On dirait ben que les mêmes règles s'appliquent pas partout. Bref, au téléphone, quand ma coiffeuse m'a fait la remarque que ça faisait longtemps que j'avais pas donné signe de vie, j'en ai profité pour y dire que j'espaçais mes visites parce que je trouvais la place pas trop safe. Elle m'a assurée qu'asteur, y faisaient plus attention pis que tout le personnel portait son masque comme du monde. 😷
Je me pointe au salon à 10h30 pis je m'assis sur une chaise en attendant mon tour. J'aperçois tout de suite ma coiffeuse dans le fond du salon, sans masque, en train de finir la mise en plis d'une client. Ça part ben en maudit. Je détourne les yeux l'air de rien mais je vois du coin de l'oeil que la coiffeuse a vu que je suis arrivée. Elle se dépêche à mettre son masque probablement dans l'espoir que j'aie rien remarqué. Au même moment, une des autres coiffeuses partie fumer dehors rentre dans le salon avec son masque en dessous du nez. Franchement, bravo ! Tout ça après avoir eu un cas de COVID qui a forcé la fermeture du commerce. Je pense qu'on peut affirmer qu'ici, on bat pas des records de QI. ⛔
La bonne nouvelle, si y'en a une, c'est qu'il y a pas mal moins de clients que la dernière fois dans le salon. L'autre bonne nouvelle, c'est que ma coiffeuse garde son masque en place tout le long qu'elle me coiffe. C'est toujours ça de pris. N'empêche, elle fait pas plus attention qu'avant quand je la surveille pas pis ça, c'est pas rassurant ni ben respectueux de la clientèle. Encore une fois, j'y retournerai pas avant un bon boute. La santé avant la beauté. Dla 💩.
Mon reste de journée est ben tranquille, alternant lecture sul balcon pis quelques petites corvées. Tantôt, ma coiffeuse, comme à chaque fois, me disait que j'ai moins de cheveux qu'avant. Franchement, sans aucun produit, j'ai l'air de ça. Me semble que j'ai une pas pire moumoutte pis que je suis encore loin d'être chauve. Hey boy, c'est pas ma meilleure photo ça mais je suis pu à ça près dans mon blog. 😁
Cet après-midi, je passe un certain temps sul balcon, à l'ombre de mon parasol. Je termine la biographie de Patsy pis je commence celle de Jeannette. La deuxième, tout comme la première, s'annonce excellente.
Je finis par rentrer pour pas être trop assomée par la chaleur. Depuis un bout de temps, je regarde la téléréalité Si on s'aimait pis hier, j'ai remarqué que la première saison est encore disponible sur Illico. J'enchaîne quelques épisodes avec une bonne bière frette pis mon ventilo. Cette émission-là, je trouve ça quand même "intelligent". Le but, c'est pas de matcher du monde à tout prix mais plutôt de les faire cheminer ensemble pour travailler sur eux-mêmes pis briser leurs patterns. Louise Sigouin, la sexologue, est super sympathique pis pleine de bon sens. Grâce à elle, je sais maintenant que dans une relation on peut être :
- Dépendant ou co-dépendant : Je suis assurément dépendante. Le dépendant, étrangement, c'est celui qui pense à ses propres besoins avant celui de l'autre. J'ai pas toujours été de même mais à 50 ans, oui. C'est pour ça que je suis pas en couple. Évidemment, ça, ça s'applique pas aux besoin de mes héritiers mais je pense que vous le savez.
- Émotif ou rationnel : Je suis rationnelle. L'émotif étant un être de peu de mots, ça peut définitivement pas être moi. 😁
- Actif ou rêveur : Ah ben là, je suis active. L'actif a besoin d'accomplir ce qui doit être fait pour donner un sens à sa vie. C'est moi à 1000%.
- Vite ou lent : Je suis clairement vite. Avec moi, ça passe par là. J'ai ben de la misère avec le monde lent d'ailleurs. Avec moi, y faut que ça opère.
- Fusionnel ou solitaire : Indiscutablement, je suis solitaire. Moi, je suis ben tu seule. Je suis pas fusionnelle pour 2 cennes.
Faque quand on regarde ça : Dépendante, rationnelle, active, vite pis solitaire, ça explique ben des affaires. J'ai parlé de ça avec mon ami Vincent tantôt pis y m'a dit que ma vie, c'est comme un tableau EXCEL. J'ai rempli toutes les cases avec ce qui faisait mon affaire pis je veux pu ajouter des lignes pour pas briser mon tableau. Y pouvait pas mieux dire. Moi je dis que rendue à 50 ans, asteur que j'ai trouvé un équilibre dans tout, je serais ben folle de prendre le risque de défaire ça. Un tableau EXCEL quand tu fuck brises quelque chose là-dedans, ça compte tout croche après. Moi mon tableau yé drette pis y va rester drette. 😁
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