Jour 545 : Journée d'enseignement sans histoire si ce n'est que je reste une heure après les cours pour faire un peu de travail personnel.
21h30, je suis dans mon lit avec Charlot. C'est dire que le débat m'a vraiment assomée.
Jour 546 : Encore deboute à 5h30 pour aller enseigner toute la journée. Pendant six heures, je parle, j'explique pis je réponds à des questions. Je suis vraiment sollicitée de toutes parts. Enseigner à des adultes, c'est pas facile. Ces élèves-là nous observent, nous scrutent. On doit constamment être à notre meilleur. D'un autre côté, y faut les gérer comme des classes d'enfants. On les réprimande pour leurs retards ou leurs absences, on les avertit quand y trichent avec leur uniforme ou quand y pitonnent sur leur cellulaire. C'est d'ouvrage pis ça draine beaucoup d'énergie.
Aux nouvelles, y'a des gros innocents anti-vaccin qui ont profité du décès d'une ado pour aller faire de la 💩 à l'ancienne école de mes héritiers pas loin de chez nous. Y faut tu être assez crétin pour vouloir aller mettre des idées aussi débiles dans la tête des jeunes ? Ok, si t'es ben ben innocent, voire retardé, tu peux être anti-masque pis anti-vaccin mais pitié fais donc profil bas. Tu chiales pour pas te faire imposer des décisions pis pour être libre de tes choix. Laisse donc les autres se faire leur propre idée pis choisir par eux-mêmes. Aaaaah, ça me met en maudit ! Ste virus-là va finir par me faire haïr la race humaine je vous jure. 😡
Encore à soir, 21h50 je suis couchée. Après trois semaines de retour à l'école, je suis K.O. !
Jour 547 : Le réveil est dur à matin. Y fait noir, je m'endors pis j'ai un peu mal à la tête. J'enseigne encore toute la journée faque j'ai pas le choix de me botter le derrière. Je me maquille pis je déjeune en écoutant la radio. Je suis pas ben ben motivée à aller parler de législation pharmaceutique pendant six heures mais c'est ça ma job. Mes élèves ont leur examen final mardi prochain. Je leur passe une quiz interactif pour les faire réviser pis les amuser un peu en même temps. Ste genre de quiz-là, ça pogne tout le temps. Y sont contents pis ça les réveille un peu. Y faut dire qu'en début de formation, y sont toujours assis en train de nous écouter parler. Y faut vraiment trouver des façons de les garder intéressés pis de les faire participer.
15h15, le weekend commence. À soir, on relax : vino pis Casa de Papel.
Aucun commentaire:
Publier un commentaire