dimanche 23 août 2020

Jour 164

Bon ben c'est fini. J'ai pu rien à dire. 165 jours d'écriture (le premier jour étant le jour 0)... Plus de 7100 pages vues. Je pensais pas que mon quotidien pouvait intéresser autant de monde... 😲

Merci à tout le monde ! 💓

Pour clôturer mon blog, je vous laisse ce petit montage, à regarder avec le son. Allez bye ! 😀

samedi 22 août 2020

Jours 162-163

Je me réveille rackée mais moins que je pensais. Je sens mes yeux un peu secs, probablement à cause du gros vent qu'on s'est pris en pleine gueule pendant toute la journée hier. Mes gars, par contre, sont non seulement rackés mais aussi brûlés par endroit. C'est qu'y ont fait les coins ronds quand je leur ai demandé de se mettre de la crème solaire les confinés ! Les deux ont fait la face mais pas le nez. Les deux ont oublié les mains pis les pieds mais j'avoue que c'est pas les endroits auxquels on pense nécessairement. Morgan est rouge en arrière du coup mais Renaud, qui arbore encore sa crinière de confiné, a été épargné. On a donc maintenant deux confinés déconfinés, déconfis, un peu finis pis un peu cons. 😁

La rentrée scolaire approche. Pendant mon 24 heures à Shawinigan, j'ai plein de courriels qui sont rentrés. J'en fais le tour à matin, question de savoir où on s'en va. L'un des courriels confirme que j'aurai un contrat du 24 août au 27 janvier pis qu'y sera probablement prolongé ensuite. Habituellement, on signe pour une année entière mais j'imagine que cette année, y veulent pas prendre de chance en cas de reconfinement potentiel. Je suis pas inquiète que je vais continuer à travailler après janvier si y'a pas de deuxième vague. On va avoir autant de groupes que les autres années donc autant de job, sinon plus. J'ai hâte à lundi pour connaître les détails de l'organisation. Dans un courriel, il est mentionné que le télétravail sera à privilégier. Moi je trouve que c'est génial de faire le travail personnel à la maison. Par contre, enseigner à distance, ça me branche pas tant. On a pas l'ambiance de la classe ni le même feedback de la part des élèves. En tout cas, je m'adapterai à ce qui sera demandé. No stress ici. 🚫

Ce soir, j'ai une sortie au programme avec des amies. Avant le confinement, on avait acheté des billets pour un spectacle au Bordel comédie club prévu au début juillet. COVID oblige, ça été reporté à une date ultérieure qui est aujourd'hui. J'ai le goût de voir mes amies pis de sortir mais je suis un peu fatiguée pis je manque de motivation pour me préparer. Je me botte finalement le derrière pis je m'arrange un peu. On va quand même assez souvent au Bordel pis on a toujours du fun faque ça devrait être une belle soirée. En plus, ma chum Sylvie me propose de venir me chercher. Mention spéciale à mes sourcils qui, après onze jours, ont ben de l'allure à mon avis.


Notre spectacle est à 19h. Ma chum Sylvie vient me prendre à 16h30 parce qu'on va boire un verre pis souper les neuf filles ensemble dans le pub adjacent. On fait toujours ça. Y font des très bonnes dattes au chorizo pis des bons tartares végé. Miam ! Ce soir le spectacle est pas pire mais c'est pas le plus drôle que j'ai vu. Comme animateur, François Boulianne fait une bonne job. Comme humoristes invités je découvre Pascal Cameron pis Maude Landry qui me font sourire/rire à plusieurs reprises. Y'a aussi Matthieu Pepper que je connais déjà pis pour finir, Daniel Grenier. Lui, Daniel Grenier, ça fait deux fois que je tombe dessus au Bordel pis yé plate pour mourir. Y'arrive toujours avec sa guitare pis une valise remplie de cochonneries. On dirait qu'il invente ses jokes à mesure. Je suis vraiment pas sa plus grande fan. Ce soir, je passe proche de m'endormir pendant sa prestation. Vous voyez le genre... 


21h15, je suis chez nous en pyjama.

Jour 163 : Avant dernier jour de blog. Je pense que j'en ai fait le tour. J'avais déjà dit que j'arrêterais vla quelque semaines pis j'ai finalement continué. Là, cette fois, c'est vrai de vrai. Y faut pas que je fasse comme Dominique Michel avec ses multiples derniers Bye bye. 😀

On est le weekend faque mes vacances sont officiellement finies. Ce matin, comme un samedi sur deux, c'est l'époussetage pis les tâches diverses. J'ai le goût de prendre ça mollo en fin de semaine faque pas de sortie de prévue. Je me suis rendue compte, avec le confinement, que j'étais plus sauvage que je pensais. Être enfermée chez nous, j'ai pas mal vécu ça. C'est vrai qu'avec mes gars à la maison une semaine sur deux pis les réseaux sociaux, je me sentais pas tant isolée. En plus, j'ai eu la chance de toujours recevoir mon plein salaire faque j'avais pas de stress là-dessus. Bref, je suis quand même contente de reprendre le travail lundi pis j'ai quand même hâte que tout soit un jour rentré dans l'ordre.

Ici, la journée se passe dans la zénitude. Les gars sont en train de rougir tranquillement pas vite. À les voir s'étendre de la crème hydratante dans la face, je comprends pourquoi y'ont pogné des coups de soleil. Eux-autres, de la crème, y se mettent ça du boute des doigts comme si y'étaient en train de s'étendre de la 💩. Je passe l'après-midi à jouer à WOW tout en écoutant de la musique. Petite bière à 17h. puis souper sul BBQ avec vino, soirée tranquille, la belle vie...


jeudi 20 août 2020

Jours 160-161

Jour 160 : Je sors à matin pour acheter de la bouffe à Juliet pis quelque items pour faire un lunch pour demain. Demain, c'est la sortie Seadoo. À Shawinigan, y'annonce pas si chaud ni si beau. J'espère qu'on gèlera pas trop sur l'eau. Je suis souvent badluckée quand je prépare des activités à l'avance. Au Relais pour la vie, en 2014, y'avait plu comme ça se peut pas, sans arrêt. Y'avait plu dans toutes nos affaires sauf les miennes parce que j'avais prévu le coup. Mon beauf en avait scrapé son cellulaire. Pierre, mon ex, avait déclaré que ça avait été une des pires expériences de sa vie. En 2016, pour notre weekend au Camping Atlantide, je pense qu'y avait fait 10ºC en plein mois d'août, avec de la grosse pluie. 😥

Ma pire badluck, ça été à Niagara Falls, en 2008, me semble. Bon, en partant, j'avais mal planifié mon affaire. Mon ex avait juste la fin de semaine de congé faque on faisait un aller-retour du samedi matin très tôt au dimanche soir très tard. On avait loué un char parce que notre vieille Corolla semblait pu ben ben fiable. Le plan était de rouler toute la journée du samedi, d'arriver pour souper à Niagara pis d'aller voir les chutes de "jour" pis ensuite de soir. Après ça, on dormait à l'hôtel pis le lendemain, on allait à Marineland.  Vers 16h., on repartait direction Montréal avec un stop quelque part en chemin pour souper. Finalement, rien s'est passé comme prévu. Toute la journée du samedi, y'a plu comme j'avais jamais vu dans ma vie. Les chars étaient arrêtés pis rangés sul côté sur l'autoroute, ce qui est quand même extrêmement rare. Quand on est arrivés à Niagara, plus tard que prévu, y faisait déjà quasiment noir mais y pleuvait pu. On s'est rendu aux chutes mais l'accès était fermé par des rubans jaunes pour la préparation d'un événement quelconque le lendemain. On a même pas pu s'approcher. Le lendemain, y pleuvait pratiquement autant que la veille faque on a éliminé Marineland. On a rembarqué dans le char pis on est revenus à Montréal. Mes gars ont hait ce weekend-là pour mourir. On a été partis 36 heures pis y'en ont passé 24 dans le char. Y'ont jamais voulu y retourner. Très mauvais souvenir. Même pas pris de photos. 😭

Bref, j'imagine qu'on retient juste les fois où la météo a pas été de notre bord... On va croiser les doigts pour demain. C'est quand même pas donné ste sortie-là. 

Le Seadoo demain matin, c'est ben de bonne heure pis c'est pas à la porte faque je décide de partir à soir pis de coucher à Shawi. Je pensais aller à l'hôtel mais mon frère m'invite chez lui avec mes deux gars. Dans l'auto, Renaud fait jouer sa musique (Sabaton, Rammstein, Five Finger Death Punch, Powerwolf...) pis yé content. Avant, c'était celle de William qu'on écoutait. William était plus diversifié. Y pouvait nous mettre autant du Death Metal que du Julien Clerc. En auto avec mes trois gars, quand on partait loin, on avait une chanson fétiche.

Günther 😀

Sinon, Morgan aimait ben ste chanson-là de Soldat Louis. 😀


On a des goûts douteux vous allez me dire. On doit tenir ça de mon père. Vla deux tounes qu'il aime ben nous faire jouer à tue-tête dans son char. Le pire c'est que ça reste dans la tête ces maudites chansons-là, surtout la première. 😮



21h10 on est rendus chez mon frère. On rentre notre stock pis on sort prendre une grande marche. On regarde un peu la TV pis à 1h. tout le monde est couché. 🌜

Jour 161 : On se réveille motivés malgré le temps qui semble un peu frais. Fiez-vous sur moi, y'en faut plus que ça pour décourager des Desaulniers en mission ! On se prépare, on stock le KONA pis c'est parti. 8h30, on rejoint mon oncle Louis pis ma tante Carmen au centre de location. Y viennent avec nous autres. Étrangement là-dedans, aucun employé porte le masque. Y'ont pas de plexiglas non plus. Une autre chose bizarre, aux toilettes, pour s'essuyer les mains, c'est une vraie serviette, en ratine. C'est déjà inhabituel en temps normal mais en temps de COVID, c'est carrément louche. J'espère qu'y a pas du monde qui se sont essuyé autre chose que les mains avec. 😬

Finaliser la location prend quasiment une heure : signe ci, signe ça... On nous explique sommairement quelques règlements, la carte de la rivière, les endroits pour mettre de l'essence, etc. Hier, on a eu l'idée de louer des wet suite faque le gars nous donne ça. On est pas trop sûr si c'est propre mais on va faire comme si. Mon oncle me dit qu'y a du monde qui pisse dedans. 😕 Je fais abstraction de cette information pour la journée pis je la dissimule à mes gars, ben évidemment. Dernière étape, inspection des Seadoo. On prend quelques photos pis une vidéo en guise de preuve. 📷

La marina est à cinq minutes faque on s'en va là, on met nos beaux kits pis on charge les Seadoo. 10h., nous vla lancés. Moi je suis passagère de mon frère pis Renaud est passager de Morgan. On va alterner les duos pis les conducteurs au fil de la journée. Première constatation, les wet suite, ça fait la job, même sans les mouiller. Deuxième constatation, un Seadoo, ça va quand même assez vite ! On atteint facilement les 85km//h !

La matinée se déroule sans encombres à part un chavirement des héritiers quasiment dès le départ quand Morgan décide de tester le reculon sul Seadoo. Le Seadoo se remplit d'eau pis les deux confinés sacre le camp à l'eau en riant. On devient quand même rapidement d'habiles conducteurs, certains, plus téméraires que d'autres. Le soleil est de la partie tout l'avant-midi. Mon cousin Mathieu nous rejoint sur l'eau vers 11h pis vers 12h30, on fait un stop sur une île pour manger un peu. 


Le temps se couvre en après-midi mais on est relativement confortables. C'est là que je fais ma troisième constatation : t'as beau être assis toute la journée, faire du Seadoo, c'est dur pour les jambes, les hanches, le dos, les bras pis le derrière !!! Vers 14h., le temps change pis y'a subitement ben des vagues, assez grosses. On peut pu aller aussi vite qu'avant sous peine de chavirer faque on y va plus mollo. C'est le fun pareil. 15h30, on fait un coucou à mon père, mon oncle Gilles pis ma tante Angèle qui sont venus nous voir du quai. On va souper avec eux autres plus tard. 16h., on rentre finalement à la marina où je fais ma quatrième constatation : gazer des Seadoo, ça coûte cher. 115$ pour les deux. Pas grave. Ça valait la peine. À refaire ! 😀


On est pas fâchés d'enlever nos wet suite douteux pis de remettre du vrai linge. On est plutôt brûlés mais contents. Y faut encore repasser au centre de location pour inspecter les Seadoo pis finaliser la facture. Aie pis quand je dis inspecter les Seadoo, je vous jure que ça niaise pas. Les gars sont couchés en dessous pis les check quasiment avec une loupe. Je m'en tire avec 45$ pour un bumper cassé. Je suis pas certaine que c'est vraiment nous mais c'est pas clair sur les photos qu'on avait prises pis je suis trop fatiguée pour gosser. En plus, on nous attend au resto.

Après cette grosse journée, la bière est la bienvenue. Je m'en tiens à une Coors light vu que je vais conduire tantôt pis que je suis déjà fatiguée. Au resto, y'a moi avec mes deux gars, mon frère, mon père, mon oncle Louis avec ma tante Carmen, mon cousin Mathieu, mon oncle Gilles avec ma tante Angèle pis Jacques, le cousin de mon père avec sa femme Pauline. On jase, on mange mais je m'éternise pas. Les gars sont brûlés pis mon frère travaille demain. En plus, j'ai un bon deux heures de route devant moi. 🚗

Je dépose mon frère à Trois-Rivières pis je file chez nous, à la noirceur pis la pluie. Morgan s'endort vite mais Renaud reste réveillé pis me fait jouer de la musique. On jase un peu, pas tant, mais c'est quand même plus motivant de même. 22h., on est parké en bas. On monde le stock que je déballe pendant que les gars prennent leur douche. Je prends un bain pis je me couche à minuit. J'ai un tit peu mal au coeur pis j'ai l'impression d'être encore sul Seadoo...

mardi 18 août 2020

Jours 158-159

Jour 158 : Enfin, mes sourcils sont déconfinés. Pour faire exprès, y fait pas beau beau. Mes sourcils par contre, y commencent à avoir ben de l'allure. Dommage, je vais en perdre encore...


Petites courses à matin question de regarnir les réserves pour les deux confinés affamés. Ça mange ces enfants-là ! J'ai jamais vu ça. 👀 En fait, non, c'est pas vrai. Je me rappelle qu'ado, mon frère mangeait en maudit. William aussi tant qu'à ça. Parlant bouffe, je leur fais des fajitas pour souper. Ça se dévore dans le temps del dire.


En soirée, je continue mon tri photos devant la TV. J'ai bon espoir de voir le boute avant la fin de mes vacances.

Jour 159 : Petite mission d'aujourd'hui, trier les fournitures scolaires. Depuis des années, je récupère du stock encore bon d'année en année, en plus d'acheter des surplus pour pas être prise au dépourvu quand un enfant me demande des crayons à mine à 22h. le soir pour le lendemain matin, évidemment. Avec tout ce que Morgan a rapporté de son casier en juin, on commence à être over stockés. Veux-tu des duotangs ? Pas de problème. En plastique ? En carton ? Avec pochettes ? Rouge ? Jaune ? Gris ? Des feuilles mobiles ? Quadrillées ? Un bâton de colle ? Des stylos rouges ? Bleus ? Noirs ? Un crayon "Sharpie" ? Des marqueurs ? Viens chez-nous, tu vas trouver ton bonheur. Ah, c'est un cartable que tu veux ? Un pouce ? Deux pouces ? Mou ? Avec pochette ? Un rapporteur d'angles ? En veux-tu deux, trois ? Bon, vous comprenez le principe. J'en ai trois bacs pleins... 😮

Cette année, on en a fini avec les listes d'effets scolaires proprement dites mais je sais pas trop ce dont les héritiers vont avoir besoin. Les deux commencent un DEP en soutien informatique le 31 août. Mes gars, les deux plus jeunes, aiment pas trop l'école. En plus, les deux sont relativement paresseux, comme leur père. Mon William, par contre, a toujours été très assidu à l'école. Ses affaires étaient toujours faites en temps et en heure pis y gardait son matériel en bon état. Les deux autres, c'est bof. Selon leurs propres dires, ils y vont "au talent". J'ai découvert, au fil des années, qu'ils étaient de véritables génies pour avoir fini leur secondaire avec si peu d'efforts. Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise, on peut pas tout avoir. Y sont fins, tranquilles, ordonnés, obéissants mais y'aiment pas l'école. On dirait que ça passe mieux quand au moins, y font pas chier suer à la maison.

Bref, je les ai avertis depuis longtemps que c'était pas négociable. Y devaient finir leur secondaire pis faire quelque chose d'autre, un DEC, un BAC ou un simple DEP mais quelque chose. Moi, j'ai rien contre les DEP. J'AI un DEP (entre autres diplômes) pis j'enseigne au DEP. Faire un DEP a été la meilleure décision de ma vie parce que dans le temps, avec deux DEC pis un BAC en poche, c'est grâce au DEP que j'ai trouvé une job. Bon après, je me suis rembarquée dans un deuxième BAC mais justement, y'a pas d'âge pour poursuivre des études faque y feront pareil plus tard si ça leur tente. Entretemps au moins, y vont avoir un diplôme pis une job. Y'a un excellent placement dans le domaine pis les salaires sont pas pires pantoute.

Y'a pas d'âge pour aller à l'école pis d'ailleurs, après mon deuxième BAC, j'ai peut-être l'intention de m'inscrire à la maîtrise. Ma décision est pas encore officiellement prise mais ça me tente. Je vais déjà finir le BAC. Je me donne deux ans pour régler ça. Y me reste que des stages à faire, un porte-folio pis un gros examen de français., le TECFÉE. Cet examen-là, t'as le droit de le faire genre quinze fois. C'est dire combien yé dur. L'an passé, y'a des exemples qui ont circulé sur le web pis les gens, en voyant ça, y'ont dit : "Ça l'air facile cet examen-là !" Détrompez-vous. Y faut connaître l'ancienne orthographe mais aussi la nouvelle. Y faut connaître la signification d'expressions qu'on a jamais entendues de notre vie du genre, c'est quoi une pierre d'achoppement ? Sérieux, qui sait ça pis qui dit ça ? Ça veut dire quoi "rendre la monnaie de sa pièce" ? Oui on a tous une petite idée mais là, les choix qu'on vous donne c'est "Se venger", "Prendre sa revanche", "Rendre la pareille". Y faut être précis. Une autre affaire, y faut expliquer pourquoi certains énoncés sont bien écrits mais évidemment, on vous donne des exemples complexes qui s'expliquent difficilement même quand on est bon en français du genre "le mot fatigués prend un S parce qu'il s'accorde avec le mot qui qui est une subordonnée de la conjonction du prédicat". Y faut savoir écrire les chiffres comme il faut, accorder les couleurs aussi. Les couleurs, ça s'accorde pas tout le temps de la même façon selon si la couleur est aussi le nom d'un objet genre orange, lilas, turquoise. Bon, une fois que t'es passé au travers de ça, t'as aussi une production écrite à rédiger pis une partie orale. C'est normal, tu veux être prof. Y faut que tu saches parler. Cette partie-là, je l'ai déjà faite pis réussie. Pour le reste, j'ai ben le goût de faire comme mes gars pis y aller "au talent". Selon la note que j'aurai obtenue, je verrai l'effort que je dois fournir. Je suis quand même bonne en français. On verra ben.
 

Avec tout ça, je suis à moins d'une semaine de la rentrée. Je suis bien en vacances mais je me rends compte que j'ai "hâte". Je suis curieuse de voir comment ça va se passer, ce que je vais enseigner pis dans quel contexte. J'ai hâte de revoir mes collègues, mes élèves. Yé temps je cré ben ! Encore cinq jours de farniente ! 😁

dimanche 16 août 2020

Jours 155-156-157

Jour 155 : Je commence à avoir hâte de sortir dehors en plein jour. Je me sens quasiment plus confinée qu'en plein confinement. Aujourd'hui, je passe encore la journée à alterner un peu de jeu, un peu de TV, un peu de coloriage pis un peu de tri de photos. Je m'en veux un peu de pas avoir mieux organisé mes photos dès le début. C'est une méchante job trier plus de vingt ans de photos ! Heureusement, c'est pas le temps qui manque quoique je réalise qu'y me reste qu'UNE semaine de vacances !

Jour 156 : Journée pratiquement copiée-collée sur celle d'hier. En fin d'après-midi, je me permets un peu de lecture sul balcon au moment où le soleil est pu là. Y'a toujours ben des limites à être enfermée. J'ai l'impression de gaspiller ma vie.

Après souper je sors pour une petite marche. J'aurais pu le faire les autres soirs aussi mais je me suis blessée en dessous d'un orteil pis c'est le premier jour que je sens que c'est ok pour marcher dessus. Je vous épargne la photo du bobo parce que c'est pas beau. 😕

Jour 157 : Dernier jour dans la maison. Les gars arrivent tantôt faque je fais mes petites corvées habituelles. En après-midi, je fais un petit marathon de coloriage agrémenté d'un café Dalgona et interrompu momentanément par Morgan qui monte pour qu'on fasse l'examen pour la carte de bateau. 45 minutes plus tard, le verdict tombe. On a réussi. Youppi !!! 92%.



Fin après-midi, je me sers une petite bière pour célébrer le début de ma dernière semaine de vacances. Eh oui, si tout va bien, je recommence le boulot lundi prochain. Je suis quand même contente. Je peux pas dire que je me suis ennuyée depuis la mi-mars mais c'est quand même pas une vie d'être tout le temps chez soi ou presque. J'ai hâte de reprendre une routine, de me coucher plus tôt, de trouver qu'il est ben trop de bonne heure quand mon réveil sonne, de faire à souper en vitesse en revenant de travailler... Pendant que je bois ma bière pis que je prépare mon souper, la radio me fait jouer une petite toune de Kiss. Ça me rappelle mon show de 2019. Me voici au Centre Bell avec mon William pis son père. Mon beauf était là aussi mais étrangement, j'ai pas de photo avec lui.

Je fais des hamburgers sul BBQ pour souper. Je suis contente que les gars soient là pour manger. Ça met un peu de vie dans la maison. On jase un peu de l'organisation de la sortie de Seadoo jeudi. J'espère qu'y va faire beau ! En tout cas, fiez-vous sur moi que cette fois-ci, je vais mettre ben épais de crème solaire sur mes genoux !

Bon, c'est décidé, j'arrête ce blog dans une semaine. On peut pu dire qu'on est confinés pis les journées vont vraiment être routinières avec le retour au travail. J'ai préparé un petit montage pour clôturer l'aventure. À voir dimanche prochain ! 😀

jeudi 13 août 2020

Jours 152-153-154

Jour 152 : Petit mardi ben tranquille à la maison aujourd'hui. Y fait chaud pis lourd kel criss pis je suis pas supposée prendre de soleil avec mes sourcils. J'en profite pour lire un peu, jouer à WOW pis regarder la TV. Si vous vous demandez pourquoi je me suis fait faire ça en plein été, ben c'est ben simple. C'est le seul moment où je peux éviter de voir du monde pendant une semaine. Pis bon, j'ai quand même le droit de sortir hein mais avec lunettes de soleil, chapeau, pis idéalement à l'ombre.

Vers 18h45, y se lève un de ces vents comme j'ai rarement vu dans ma vie. Avoir été dehors, j'en aurais perdu mes nouveaux sourcils. 😂😂😂

Jour 153 : Départ à 14h. direction Trois-Rivières pour rejoindre mon frère. Y m'attend juste à 16h30 (y travaille) mais je pars plus tôt pour éviter le trafic potentiel. Comme j'ai ben du temps devant moi, je prends la 138. C'est pas mal plus beau que que la maudite autoroute, surtout autour de Berthierville pis en arrivant à Pointe-du-Lac quand on est ben proche du fleuve. En plus, c'est le fun, y fait super beau. Je roule avec de la musique pis un cappuccino glacé, sul bord de l'eau, en me disant qu'y a pire comme vie. 

J'arrive à destination en temps et en heure. Comme d'habitude, mon frère pis moi, on a prévu ben trop d'affaires pour le temps dont on dispose. Première activité, mon frère veut me faire une démonstration de son nouveau canon à mousse sur mon char. Un canon à mousse, ça sert aux fous comme nous autres, à faire le pré-lavage du char, un peu comme quand tu fais tremper ton linge ben sale avant de le laver. L'affaire, c'est que nos chars sont jamais "ben sales" mais c'est pas grave, on aime les gadgets pis on affectionne particulièrement laver nos chars, les cirer, les regarder ou simplement être deboute à côté.


Le principe du canon est ben simple. Tu fais un mélange de savon pis d'eau dans une bouteille que tu fixes à ta machine à pression pis tu shootes ça sur ton char. Tu laisses reposer, pis tu rinces. Avec mes sourcils à l'abri dans le garage, je regarde mon frère splasher mon char.


Deuxième activité, on s'en va manger dans le centre-ville, quelque part à proximité de l'eau. Mon frère prend sa douche 🚿 pis nous vla partis. Y fait vraiment très beau mais extrêmement chaud pis pas mal trop soleil pour ma condition. Je sors l'artillerie lourde. Avec un masque, c'est quasiment épeurant.



On se trouve une terrasse assez facilement pis on se commande un demi-pichet de bière. 🍻 Mon frère est pas un gros buveur, pis moi, y faut que je conduise jusqu'à Montréal tantôt. On se commande à souper. Mon frère se prend un super steak pis moi des fettucinis extra crevettes. Quand mon repas arrive, j'en reviens juste pas. J'ai jamais vu autant de pâtes dans une assiette. Sérieux, j'aurais même pas fait cette quantité-là pour moi pis mes deux confinés. Moi je dis qu'y avait facilement l'équivalent d'un paquet de pâtes de 900g là-dedans. Résultat, j'en prends une vingtaine de bouchées, incluant toutes les crevettes, pis ça paraît même pas que j'ai mangé dans l'assiette. C'est quand même du gros gaspillage. Franchement, qui peut manger autant ? En plus, on avait eu une salade pis des petits pains en entrée... Bon au moins, c'était ben bon.


On marche un peu pis on se pogne une crème glacée dans une crèmerie, évidemment pas par faim mais plutôt par gourmandise. Je pense pas ravoir faim avant demain soir. On se promène une trentaine de minutes mais yé déjà rendu 21h. pis j'ai ben envie de pipi faque on retourne chez mon frère. 🚽

On a pas marché autant qu'on voulait faque on hésite entre retourner marcher dans son quartier ou s'asseoir dehors pis boire du vin. Je sais pu trop pourquoi mais on finit assis dans le salon SANS vin. Au bout de quinze minutes, je décide de m'inviter à coucher. Comme ça, on va avoir le temps de retourner marcher PIS de boire du vin. En plus, c'est ben plus raisonnable de repartir demain matin au beau soleil qu'encore conduire toute seule tard le soir. J'avais emmené des leggins pis un vieux t-shirt au cas où je veuille me changer pis je traîne toujours une brosse à dent faque l'affaire est ketchup. Je me change pis on repart marcher. 

Mon frère veut me montrer son parcours de marche "le fun" mais ça commence par une trail dans le bois en arrière de chez eux, trail qui débouche dans un autre quartier. Non seulement y fait noir comme chez l'diable là-dedans mais en plus, c'est tout en sable. J'ai ben le goût d'y aller mais je veux pas salir mes gougounes blanches. C'est là que mon frère a une super idée comme lui seul peut en avoir. La dernière fois qu'on est allés chez mon père, mon père a donné à mon frère des espèces de pantoufles-gougounes flambant neuves mais zéro confo. Mon frère a pas osé s'en débarrasser faque y propose que je les mette, le temps de traverser dans le sable. Après, on va les laisser à terre au boute de la trail pis au retour, je vais me les remettre dans les pieds pour retraverser. Le ridicule tue pas pis je suis toujours prête pour une niasierie faque on repart en mission. J'arbore ma nouvelle tenue. Ça paraît pas mais c'est ben trop grand pour moi ces pantoufles-là. Je passe proche de les perdre une couple de fois pendant le parcours dans le sable. On est crampés. 😁😁😁 Après un petit 4 km de marche, je retrouve mes pantoufles-gougounes à l'endroit où je les ai laissées. Y faisait assez noir dans ste coin-là que personne risquait de les voir. Pis quand bien même, personne risquait de les vouloir non plus.




On revient chez mon frère. Y'a eu chaud faque y prend sa douche 🚿 (encore). On se sert du vin pis on regarde une reprise de Tous pour un chalet. 🍷🍷 Nous autres, on aime ben ça cette émission-là. J'ai même déjà songé à soumettre notre candidature à mon frère pis moi. Je nous verrais ben être l'équipe des bruns. Je suis certaine qu'on gagnerait. C'est plate, ça devait revenir pour une quatrième saison à l'automne mais y'ont pas pu tourner à cause de la COVID. Mathieu Baron a d'ailleurs enregistré une petite parodie avec ses deux acolytes pour montrer pourquoi c'était impossible.

23h45, on est en train de finir notre vin quand le téléphone de mon frère bip. Mon frère, yé chef des opérations au Ministère des Transports faque jour et nuit, quand y'arrive de quoi sur une de ses routes, y se fait appeler ou texter. Ça arrive très souvent quand je suis avec lui qu'y doive régler des affaires plus ou moins graves. À soir, c'est une madame qui a fait un face à face avec un camion, en roulant à contresens sur l'autoroute. Mon frère pourrait attendre d'avoir des détails mais on décide d'aller voir parce que de un, c'est vraiment pas loin, de deux, on est curieux pis de trois, ça va peut-être y éviter de passer la nuit à attendre des dénouements pis recevoir des appels. Faque nous vla repartis encore une fois. À date, on a pas chômé depuis que je suis arrivée ! 

En route vers l'accident, mon frère reçoit un appel. Apparemment, la conductrice du char est seulement blessée légèrement. On se rend quand même sur les lieux pour satisfaire notre curiosité. Selon toute vraisemblance, la madame est entrée sur l'autoroute par la sortie. Y'a pourtant deux pancartes avec des flèches barrées, deux pancartes d'entrée interdite pis une de sens unique (dans l'autre sens). ⛔⛔⛔


C'est à se demander comment tu peux avoir raté tout ça pis te retrouver à rouler dans le mauvais sens de l'autoroute. Me semble que tu dois ben voir que les voies pour rouler dans le sens inverse sont à ta droite plutôt qu'à ta gauche ? Tu dois ben voir aussi que les chars qui roulent dans le même sens que toi sont dans les AUTRES voies ? La réponse ici.

Une heure du mat, on finit par se coucher. Y faut pas oublier que mon frère travaille demain...

Jour 154 : 7h. pile on est deboutes. Devinez quoi, mon frère prend sa douche 🚿 ! On mange une toast sul coin de la table pis je repars pour Montréal. Quelle bonne décision d'avoir attendu ce matin pour faire la route ! Y fait beau, y fait clair pis en plus, j'ai pu marcher dans le bois en pantoufles, boire du vin pis aller écornifler un accident. J'arrête à Berthier pour gazer pis acheter un café au Tim. 9h30 je suis chez nous.

Je passe encore une journée tranquille à l'abri du soleil. 18h., je regarde les nouvelles en soupant pis je vois tu pas mon Jean qui s'est lancé dans la confection de masques pour malentendants, en collaboration avec Rosalie Taillefer-Simard. On arrête pas le progrès...C'est cute sur elle mais limite bizarre sur lui me semble.

20h., Morgan monte pour notre dernier chapitre de sécurité nautique. Celui-là porte sur toutes les règles de navigation, par exemple, les façons de contourner les autres embarcations, les différents signaux sonores à émettre selon les situations, la signification des bouées, la navigation aux USA, etc. C'est vraiment un gros bombardement d'informations. On réussit notre dernier quiz mais cette fois, la note est pas indiquée. Y nous reste maintenant à retourner voir des vidéos déjà visionnées pendant vingt minutes pour atteindre les trois heures requises avant de faire l'examen final. Y nous reste pile une semaine pour tout compléter. J'ai réservé les Seadoo pour jeudi prochain. À nous la navigation ! ⛵

lundi 10 août 2020

Jour 151

Journée rendez-vous aujourd'hui. 

11h30, ça commence avec le dentiste pour mon nettoyage annuel. Moi, j'hais vraiment ça aller chez le dentiste. J'ai horreur de me faire jouer dans la bouche. Je déteste le bruit des instruments, le goût des produits, la salive qui revole, le gossage pis le polissage des dents. Sérieusement, je préfère DE LOIN un examen gynécologique à un nettoyage. Heureusement, j'ai pas trop de problèmes buccaux. J'ai pratiquement jamais eu de caries pis je me suis jamais fait arracher ne serait-ce qu'une dent. J'ai eu une seule dent de sagesse qui a daigné se pointer pis je l'ai encore. La seule chose qui m'est arrivée en 49 ans, ça été de me casser une dent, en mangeant, tout bêtement. C'était en 2001. Je m'en suis toujours rappelé parce que j'étais enceinte de Renaud. Le dentiste avait réparé ça "temporairement" avec un plombage pis l'an passé, telle une princesse, j'ai finalement fait mettre une couronne. 👸

Ah pis aussi, y faut que je dorme avec une plaque occlusale parce que je sers trop les dents dans mon sommeil, surtout quand je pense aux manifestants anti-masques ou à Jean Airoldi. 😁😁😁 Sérieusement, je grince pas mais je sers. Quand tu sers trop, ça finit par user tes dents. En plus, tu développes des torus. 

"Le torus est une excroissance osseuse qui peut se former dans le plafond de la bouche (torus palatin) ou dans la mâchoire inférieure, à côté de la langue (torus mandibulaire). Il ne requiert pas souvent de traitement sauf s’il empêche de manger ou de porter des prothèses dentaires."

Une plaque occlusale, c'est un appareil que tu fixes soit aux dents du haut, soit à celles du bas pis quand tu fermes ta bouche, tes dents peuvent pu se toucher. C'est ben dur de s'habituer à cette maudite plaque-là pis c'est pas élégant pour deux cennes. En 2001, j'en ai fait faire une, moulée sur les dents du haut : 700💲. J'ai jamais pu m'habituer à la mettre. Je salivais comme un bébé qui perce ses dents pis j'étouffais. En 2013, ma mâchoire a solidement débarqué, encore en mangeant. Y'a fallu que j'aille voir un ORL spécialiste en maxillo-facial pour arranger ça. Y m'a dit qu'y fallait ABSOLUMENT que je dorme avec une plaque sans quoi y'allait me scier la mâchoire pis la remplacer par un boute de teflon. J'étais déjà en attente d'une hanche en métal faque j'ai fait faire une deuxième plaque, moulée sur les dents du bas : 850💲. Ben devinez quoi ? J'ai commencé à la porter en octobre 2018. Quand Renaud a eu son appareil orthodontique de maintien à porter pendant la nuit, y s'est montré tellement raisonnable encore une fois que je me suis dit que moi aussi, fallait que je fasse un effort. Ça va bientôt faire deux ans que je la porte pis ça m'arrive encore de la pitcher au boute de mes bras sans m'en rendre compte ou de me réveiller en sursaut avec l'impression que je l'avale. Aie, je mors tellement fort qu'après même pas un an d'utilisation, j'en ai cassé un boute. Le dentiste avait jamais vu ça...

Voici l'objet en question

Concernant le rendez-vous en tant que tel, rien à signaler si ce n'est qu'y faut que je me rince la bouche avec du peroxyde pas bon avant de débuter le nettoyage. Apparemment, ça désinfecte mais surtout, ça réduit la salivation faque moins de contamination potentielle. Pour le reste, mes dents sont ben "belles". Y faut dire qu'étant donné que j'aime pas trop le dentiste, je brosse beaucoup mes dents pis je passe la soie TOUS les soirs. Si je peux m'épargner des visites là-bas, ça fait ben mon affaire. 👍

15h45, c'est mon deuxième rendez-vous intitulé "le retour des sourcils maléfiques". Moi des sourcils, j'en ai pu ben ben. Je sais pas où y sont passés mais certainement pas dans ma face. L'an passé, je me suis enfin décidée à me faire faire des sourcils permanents. J'ai longtemps hésité parce que si c'est raté, t'es pas mal dans la 💩. À mon école, y'a une prof d'esthétique, Marie-Claude, qui a son propre salon pis sa spécialité, c'est les sourcils permanents. Je suis allée la voir au début de l'été passé pis je lui ai expliqué ce que je voulais : pas foncé, pas épais, pas arqué, quelque chose de discret. 👀

Quand je suis arrivée à son salon, j'étais de même : 


Quand je suis sortie, j'étais rendue de même :


J'étais un peu découragée. C'était plus gros que je voulais pis trop "dessiné". Le lendemain, c'était encore plus foncé. Renaud pis Morgan me regardaient bizarrement. J'ai même pas mangé ce jour-là tellement j'étais découragée. Le surlendemain, j'ai googlé pour essayer de trouver une façon de faire disparaître ça mais c'était pas gagné. C'est TATOUÉ cette affaire-là ! Le jour suivant, j'ai commencé à songer à me mettre en maladie pour pas retourner travailler arrangée de même. Marie-Claude m'a textée pour savoir comment ça allait. Je lui ai dit que j'étais plutôt découragée. Elle m'a répété ce qu'elle m'avait dit quand je l'avais vue : "Ça va pâlir pis tu vas perdre une bonne partie des pigments". Effectivement, au bout de deux semaines, j'avais perdu 50% des pigments pis ce qu'y restait avait pâli de moitié. Après un mois, juste pour dire, je mettais du crayon par dessus. ✏

Au bout du compte, on peut voir sur ma photo de profil que ça a pu rien à voir avec les gros sourcils d'en haut :

Vous allez me dire que ça paraît pas tant mais c'est ça que je voulais. 👍 J'aimais mieux y aller de manière conservatrice, quitte à y retourner, que d'être pognée avec quelque chose d'irréversible. Au moins, asteur, quand je me lève le matin, j'ai un peu de sourcils dans la face.

Aujourd'hui donc, c'est retouches de sourcils. Je les veux pas plus épais, je les veux pas plus foncés, je les veux juste plus "pleins". Je sais que je vais avoir des gros sourcils pour une ou deux semaines mais cette fois, ça m'énerve pas. La seule chose qui me stresse pendant le rendez-vous, c'est que j'ai pas pu parker mon char selon la norme iso-Desaulniers. Y'a ben des constructions dans le coin de chez Marie-Claude pis même en partant d'avance, je suis arrivée ben juste faque j'ai pas pu tourner des heures pour trouver LA place idéale. Le best, ça aurait été d'y aller en métro mais je peux pas revenir dedans avec les sourcils maléfiques. 😁


Pour la prochaine semaine, pas de soleil pis pas trop de sorties. Ça devrait être pile correct pour le retour au boulot le 24 août. 

J'ose quand même rentrer au Sushi Shop pour m'acheter un poke bowl pour souper. Avec mon masque pis mes lunettes de vue, on y prête pas trop attention. En soirée, Morgan monte pour notre quatrième chapitre de sécurité nautique qui porte sur les accidents de bateaux, les noyades, l'hypothermie, les coups de chaleurs, etc. Rien sur les coups de soleil des genoux pognés en ponton par contre. 😂 On finit notre quiz avec 90%. Encore un chapitre pis c'est notre examen final.

Pour à soir, mes dents propres pis mes gros sourcils s'en vont se coucher. 🌜🌟

dimanche 9 août 2020

Jours 149-150

Jour 149 : Grosse grosse amélioration des coups de soleil aujourd'hui. La peau tire encore un peu au réveil mais ça s'améliore au fil de la journée. J'avoue que je suis soulagée. J'étais quasiment inquiète quand je me suis couchée hier. Ça brulait pas comme un coup de soleil habituel. C'était comme si j'avais pu de circulation dans les jambes. Bref, ce qui est "bien" avec un coup de soleil, c'est que d'heure en heure, ça rougit. Mon torticoli de bras aussi va un peu mieux. Demain, je devrais être top shape ! 💪

J'ose quand même pas partir marcher aujourd'hui, encore moins au Jardin Botanique la fin de semaine. Je continue mon petit ménage pis quand le soleil change de bord, je sors bichonner un peu le KONA, question de bouger un peu pis de prendre l'air. C'est le premier été qu'on a un boyau d'arrosage en bas pis j'aime vraiment ça. KONA aussi ! 🚗 En plus, j'ai des voisins qui font jouer de la musique à tue-tête faque ça met de l'ambiance. C'est remarquable combien y'a plus de monde dans leur cour cette année. Y'a jamais eu autant de vie dans ma rue. C'est l'fun ! 🎵🎵🎵

17h., c'est l'heure de la bière avant de faire mon dernier souper de la semaine pour les gars. 🍺 Demain, y redescendent en bas. Y va me rester "juste" deux semaines de vacances pis c'est le retour au boulot. Enfin, ça, c'est si je travaille. Cette année, on a pas signé nos contrats en juin comme d'habitude faque officiellement, j'ai pas de certitude. Suspense...


Morgan pis moi on a pas été ben ben assidus sul cours de sécurité nautique cette semaine. Ce soir, on se motive à faire le deuxième chapitre de cinq : 45 minutes de pur ennui (Morgan s'est endormi) soldées par un quiz réussi à 90%. On connaît maintenant tout sur les vêtements de flottaison, les ancres pis les lumières obligatoires sur les bateaux. Demain, y faut vraiment faire le troisième chapitre. L'échéance arrive vite si on veut aller en Seadoo la semaine prochaine.

Ma soirée se finit avec le dernier épisode de Lenox Hill, tourné en pleine pandémie. C'est intéressant de voir ça de l'intérieur de l'hôpital. J'ai ben l'impression que je suis arrivée au boute de Crime et confinement aussi. Le dernier chapitre que j'ai lu ressemblait vraiment à une fin. C'était ben cool comme petite lecture d'été. 

Là je pense que je m'embarquerai pu dans rien de nouveau d'ici la fin de l'été. J'ai encore un roman en cours, le tri de mes photos pis quelques activités au programme. Ça va être ben en masse. 

Jour 150 : Les coups de soleil sont pratiquement une histoire ancienne. Ça fait pu mal pantoute. Me vla maintenant bronzée en habitante. De toute beauté ! 👍

Y fait pas beau aujourd'hui faque je finis mon ménage de la semaine pis mon lavage. On peut pas toujours être en train de se divertir hein ! Les gars sont redescendus en bas faque je soupe devant les nouvelles. Maudit que c'est déprimant. Après Rawdon, c'est à St-Calixte, au Camping Atlantide, que le bordel est pogné. Les gens ont vraiment pas d'allure. Vous êtes pas capables vous passer de glissades d'eau pour un été ? Vous êtes ben mieux de pas chialer quand on va reconfiner. 😠

Camping Atlantide, j'y suis allée vla quatre ans pile. On avait loué quatre roulottes : une pour moi pis ma gang, une pour ma soeur pis mon beau-frère, une pour mon frère pis sa famille pis une pour mon amie Natacha pis ses gars. On avait réservé ça plusieurs semaines d'avance pis on a été plutôt badluckés. Y'avait plu l'enfer pis fait ben frette, tellement que ma soeur pis mon beauf étaient même pas venus. Les autres, on en avait profité comme on avait pu étant donné que c'était pas remboursable. Moi qui affectionne pas le camping d'avance, disons que ça m'a pas réconciliée avec l'activité. 

20h. Morgan monte en haut pour faire un troisième chapitre de sécurité nautique.  On est chanceux, ça dure juste quatorze minutes pis on finit notre quiz avec 100%. Y va nous rester deux chapitres. Après ça, si on a pas fait les trois heures de temps requises, je vais faire rejouer des capsules sur le mute pendant que je regarde la TV. Le prochain chapitre a l'air vraiment long. 😕 À suivre...

Fin de soirée tranquille : un peu de jeu sur WOW pis un peu de TV. Je vois définitivement pas les journées passer.

vendredi 7 août 2020

Jour 148

Eh boy ! Je voulais aller marcher au Jardin Botanique aujourd'hui mais j'ai abandonné le projet assez raide en mettant le pied hors du lit. Ça fait un maudit bout de temps que j'ai pas pogné des coups de soleil de même ! Pourtant, y sont très peu étendus, seulement sur les genoux pis un peu au-dessus, mais ça fait mal l'enfer. En fait, je suis même pas capable me déplier les jambes au complet. C'est comme si ma peau était rendue trop courte. Vous comprendrez que c'est complètement exclu d'aller gambader au Jardin arrangée de même ! Au repos, au moins, ça fait pas vraiment mal. Je mets de la glace dessus de temps en temps pour diminuer la chaleur. Ça fait du bien. J'imagine que demain, ça va être pas mal mieux. J'espère...

Je passe essentiellement ma journée assise mais je me force quand même à commencer mon époussetage habituel, les jambes pliées. Je viens à boute de faire mes trois chambres, ma salle à manger pis l'arrosage de mes plantes.C'est plus long pis j'ai l'air folle, vraiment folle, mais ça marche. En plus, j'ai mal au bras gauche depuis quelques jours. C'est une douleur qui s'apparente à celle d'un torticoli mais dans le bras. C'est ça, j'ai le torticoli du bras. 💪 C'est pas tant douloureux mais ça limite énormément mes mouvements. Disons que je me suis déjà sentie mieux qu'aujourd'hui.

J'avais dit aux gars qu'on répéterait l'expérience pique-nique Mc Do de vla deux semaines pis y se trouvent que c'est prévu aujourd'hui pour souper. Ça me prend tout mon petit change pour m'habiller pis me brosser les dents avant de partir. Je descends les trois étages les jambes pliées pis j'embarque péniblement dans le char. Le but de la sortie, c'est pas d'aller loin mais c'est au moins de quitter notre quartier pis de faire un petit tour d'auto en même temps. La dernière fois, on était allés à Varennes. Vraiment pas la mer à boire.  Aujourd'hui, on va du côté de Repentigny. Mine de rien, le temps de se rendre, de commander le Mc Do, de rouler jusqu'à un parc pour le manger pis de revenir chez nous, ça occupe deux heures pendant lesquelles les gars sont pas enfermés dans la maison devant des écrans. En plus, y sont ben contents de manger ça. Moi, moins.

De retour à la maison, je remonte au TROISIÈME tant bien que mal. J'ai juste hâte de m'asseoir pis de marcher le moins possible. Je joue un peu à WOW, je lis, je regarde les nouvelles, tout ça avec de la glace sur les genoux. C'est vraiment ridicule mon affaire. Le pire c'est qu'hier, on s'est plaint à peu près vingt fois qu'y avait pas assez de soleil. Quand j'ai montré mes genoux à mon parrain, y me croyait même pas que je m'étais fait ça sul ponton. 

Fin de soirée, je suis obligée de me prendre une douche assez froide parce que sinon l'eau fait trop mal. Ça va se finir là pour aujourd'hui.


jeudi 6 août 2020

Jour 147

Je m'extirpe du lit à 6h15 pour me préparer pour ma journée à Shawinigan. Mon père m'attend chez lui à 9h30. Au programme, journée familiale avec mon oncle Gilles qui a loué un ponton. Gilles, c'est le frère de mon père pis c'est mon parrain. Ma tante et marraine Angèle va aussi être là avec mon cousin Éric pis ses deux gars. Éric a juste un an de moins que moi faque quand on était petits, c'était lui mon cousin de prédilection du bord des Desaulniers. Du côté des Beaumier, j'avais Nicolas qui lui, était un an plus vieux.

Sur cette photo : moi avec le chandail bleu avec Éric qui essaie de m'étouffer pis ma soeur en arrière. À gauche, mon oncle Guy mais dans ce temps-là, je pensais que c'était mon cousin.


Sur cette photo : Nicolas pis moi.


Je quitte Montréal à 7h., les yeux un peu dans la graisse de bine mais motivée par le beau temps. J'aurais ben absorbé un peu de caféine tout en roulant mais ça se peut que les toilettes soient rares aujourd'hui faque je prends pas de chance. 😱

À cette heure-là, c'est ben tranquille sur la 40 faque je sors de Montréal en un rien de temps. Le soleil brille, la route est belle, je me réveille avec une chanson de circonstance. À noter que le chanteur de A-ha, Morten Harket, détient, avec cette chanson, le record masculin pour avoir tenu la même note le plus longtemps, soit 20.2 secondes (à 2:50). Impressionnant !


J'arrive en avance à Shawi. Y faut que je fasse un stop dans une épicerie pour m'acheter un lunch. Je devais le faire hier mais j'ai oublié. 😟 Je rentre au IGA pis j'attrape au vol des sandwichs déjà préparés, un petit paquet de crudités pis une Kit Kat. J'ai emmené une bouteille d'eau de chez nous mais c'est pas sûr que j'ose la boire. 🚽

9h30 sonnantes je me parke chez mon père. Nous autres, les Desaulniers, la ponctualité, ça fait partie de nos gênes. Y faut vraiment une catastrophe pour qu'on arrive en retard quelque part. Mon oncle Gilles est supposé nous attendre à la marina de St-Jean-des-Piles à 10h.
 
Mon père pis moi, on se pointe à la marina comme prévu mais aucune trace de Gilles pis de sa gang. Sur place, y'a un gars de la compagnie de location qui nous dit que les pontons sont à une des deux marinas de Grand-Mère, la "nouvelle" ou la "vieille". Heureusement, les deux marinas sont assez proches l'une de l'autre. On veut pas être en retard pis faire attendre les autres faque on clanche vers la nouvelle marina. Pas de Gilles à l'horizon. On le voit pas, pis on l'entend pas. C'est surtout ça qui est inquiétant. Mon père pis Gilles, ça se peut que tu les vois pas mais si y sont dans un périmètre de 200 mètres, tu vas assurément les entendre. 📣

Mon père pis moi, on attend. On zieute un peu les bateaux pis on attend. On en profite pour aller aux toilettes de la marina pis on attend.  🕙

Pis on attend... 🕑

Ce qu'on sait pas, c'est qu'on a précédé Gilles, qui lui, est arrivé à la marina de St-Jean-des-Piles APRÈS nous autres pis qu'y a décidé de nous attendre là pour qu'on reparte ensemble. 

Faque on attend... 🕓

Mon père a pas de téléphone cellulaire, Gilles non plus pis moi je connais pas le numéro d'Éric. J'ai l'idée de lui envoyer un Messenger pis je me rends compte qu'y vient juste de m'écrire. Y me dit qu'y s'en viennent. On attend... 🕦

Nous vla finalement tous réunis autour de 10h45. On débarque notre stock, on parke les chars pis on s'en va sul quai pour se rendre compte qu'y faut aller à vieille marina. On rembarque tout notre bardat pis on rechange de marina.  11h15, le ponton est inspecté. C'est un départ sur la rivière St-Maurice. ⛵

Le St-Maurice, c'est pas une petite rivière. Y mesure quasiment 600 km pis à certains endroits, yé très large. C'est cette rivière-là qu'on a longé sur la route 155 pour aller à Rapide-Blanc vla deux semaines. Tout le long de la rivière, y'a des maisons, que dis-je, des CHÂTEAUX, assez impressionnants merci. Certains ont un hélicoptère parké sur leur terrain pis deux trois bateaux attachés à leur quai privé. D'autres ont un hydravion pis une terrasse de malade. En tout cas, y'en a qui vivent pas dans la misère. 💲💲💲

Vue aérienne d'une partie du St-Maurice


On avance un bon bout de temps tout en contemplant le paysage. Y fait pas si chaud mais dès que le soleil se pointe, on est pas pires pantoute. On check les maisons autour, on jase... C'est le fun de voir mon cousin. Ça faisait un bon boute que je l'avais pas vu. Ses deux gars sont super tranquilles pis vraiment fins. Vers 12h30, on coupe le moteur pis on dîne. Un peu plus loin, on repère le quai d'un terrain de camping pis on fait un stop pour profiter des toilettes. Ouf, ça sent pas la rose là-dedans mais Angèle pis moi, on peut pas trop faire les difficiles aujourd'hui. 🚻

En milieu d'après-midi, le soleil chauffe de plus en plus. Je me rends compte que j'ai les genoux pis une partie des cuisses un peu rouges. Je me mets une serviette sur les jambes pour pas empirer mon cas. On met de la musique pis on avance un peu moins vite, question de profiter un peu. Voici quelques photos prises au cours de la journée.




Sul chemin du retour, on arrête gazer le ponton à St-Jean-des-Piles. Angèle pis moi on débarque pour visiter la toilette chimique qui se trouve être pas mal plus invitante que celle du terrain de camping. Yé !!! À une heure de l'arrivée pis la vessie vide, je peux me permettre une bonne bière. 🍺 C'est tu pas la belle vie ça ? 17h45, on est de retour à la marina. Yé l'heure d'aller souper. Le cousin de mon père, sa femme, pis mon frère son censés nous rejoindre.

La joyeuse bande se retrouve à un resto pas loin. On est dix pis on a pas réservé. Je suis pas trop optimiste. On trouve pourtant une table sans problème. On mange, on jase, on rigole. J'ai les cuisses qui chauffent quand même un peu. 😐

20h45, je repars pour Montréal après un détour chez mon père pour récupérer mon char. Je m'endors un peu faque j'arrête au TIM de Shawinigan-Sud pour acheter un cappuccino glacé. Y'a trois ou quatre chars devant moi, Ça avance pas vite pis j'ai pas mal de route devant moi. Je finis par commander pis la madame me dit que la machine à cappuccinos est en nettoyage. Comme je suis pognée dans la file, y faut que j'attende que les chars devant moi soient servis. Je perds quinze minutes. ⏳

Je fais une deuxième tentative vingt minutes plus tard au TIM de Trois-Rivières. Là aussi c'est long mais au moins, j'obtiens finalement la boisson convoitée. Je reprends la route. À Trois-Rivières, c'est un peu gossant comment c'est fait. Y faut prendre la 40 pour traverser la ville, bifurquer sur la 55 pis rembarquer sur la 40 un peu plus loin. En plus, y'a des travaux depuis quelques semaines dans ste coin-là. Je viens à boute de repogner la 40 direction Montréal. Je m'endors.... 😔

À Yamachiche, y fait noir comme chez l'diable. J'ai l'idée d'appeler mon beau-frère pour me réveiller un peu. Fidèle au poste, y me répond pis on commence à jaser. Avec de la compagnie, je me sens pas mal plus alerte pis le trajet passe ben plus vite. Y me parle finalement jusqu'à ce que je je me parke chez nous. Merci Alain ! 

Aujourd'hui, Renaud avait le projet d'aller au cinéma avec son ami Alex mais quand y'a checké sur internet hier, la programmation semblait ben plate. J'avais proposé à Renaud d'inviter Alex à la maison pis d'utiliser ma tablette pour caster du Netflix sur la TV. Je leur avais acheté du pop corn avec un deux litres de Coke pis hier, j'avais préparé assez de pâtes pour qu'Alex reste à souper. Chez nous, c'est ben ben rare que des amis viennent. Quand mes gars étaient petits, y'étaient l'ami l'un de l'autre faque y'appelaient jamais personne. Depuis qu'y sont plus vieux, en dehors de l'école, y voient surtout leurs amis en ligne ou ben dans des activités hors de la maison. Dans le pire des cas, Alex vient rejoindre Renaud ici pour partir ailleurs.

Je suis plutôt pointilleuse sur la façon que j'aime que mon salon soit placé mais je prends soin de faire AUCUNE recommandation à Renaud. J'y dit pas que j'aime ça qu'on remette ma tablette sul divan entre le recueil de récits mauriciens pis le roman d'Agnès ni que je suis vraiment heureuse quand c'est le coussin rouge qui est placé devant les deux autres. J'ai pas envie qu'y se dise que c'est stressant pis compliqué d'inviter un ami chez nous. Au retour, je trouve le set up comme ça. À part la télécommande sur le divan pis un coussin un peu effouèré, ça a ben du potentiel !

Je défais mon petit bagage, je prends ma douche pis je me couche. J'ai les genoux pis les cuisses en feu. 🔥🔥🔥