vendredi 30 juillet 2021

Jours 504-505

Jour 504 : Petit périple en terre shawiniganaise. Je pars à midi, direction Château Bellevue pour aller rejoindre mon père. Avec toute la crise pandémique, ça fait un an que j'ai pas mis les pieds chez eux. Mon père a l'air en forme pis yé de bonne humeur, comme toujours. Son appartement, est  super clean, comme d'habitude. Je vous jure que point de vue entretien ménager, je retiens pas des voisins. Mon frère non plus. Dans son premier appart, y'avait shiné les tuyaux en dessous du lavabo. Faut le faire quand même. 😁 Ça fait pas cinq minutes que je suis arrivée que je reçois un appel de la SPCA. La fille est pas au courant que je viens rencontrer Charlot lundi pis elle veut me proposer Ginger. Ginger est peut-être une meilleure option que Charlot mais je me sens déjà engagée avec lui pis je l'aime déjà un peu. Je lui dis que je maintiens l'option sur Charlot.

Avec mon père, on sort faire un tour d'auto dans toutes sortes de racoins, de cul-de-sacs pis de rues interdites avant de s'arrêter Chez Jos pour prendre une bière. Avec les années, je connais pas mal de monde dans ste bar-là faque c'est le fun d'y passer de temps en temps. En plus, à soir, y'a mon frère qui nous rejoint avec son amie. Le seul hic, si on peut dire, c'est qu'aujourd'hui, de 18h. à 20h., y'a un chanteur qui  chante vraiment TRÈS fort pis qui nous empêche de parler ou du moins d'entendre ce qu'on se dit. Y faut crier pour réussir à communiquer. 😩


On a du fun pareil mais à 19h30, on capitule pis on sacre le camp pour retourner au Château où mon père nous a préparé un "repas trois services".  Assis dans le salon, mon père ordonne propose qu'on regarde nos vieilles diapositives que j'ai scannées pis sauvegardées sur une clé USB lisible sur la TV. Depuis que j'ai donné ça à mon père, y veut tout le temps qu'on regarde les fameuses diapositives. J'imagine que ça y fait plaisir de voir ses vieux souvenirs. 21h30, on commence à envisager de se pousser mais on est pu capables de remettre l'image sur la TV. On gosse autant comme autant, avec les trois maudites manettes, sans succès. Sans se consulter, mon frère pis moi on sait pertinemment qu'il est complètement hors de question de quitter les lieux sans laisser la TV fonctionnelle pour mon père. On gosse pis regosse. Le système de mon père est compliqué parce qu'il a une barre de son pis un branchement spécial pour pouvoir écouter de la musique sur Stingray sans que sa TV soit ouverte. Quessé que vous voulez que je vous dise, les affaires de Desaulniers, c'est pas toujours simple...

Coup de chance vers 22h30., mon frère réussit à réanimer la TV in extremis. On prend la poudre d'escampette illico direction Trois-Rivières, chacun dans notre char. À soir, je squatte le divan chez mon frère étant donné que je suis me suis invitée pour quelques jours. Mes vacances "achèvent" pis je veux occuper un peu mon père pis accaparer mon frère. On zieute un peu LE trampoline aux Jeux olympiques avant de se coucher. C'est épeurant à regarder ste sport-là je trouve. J'ai toujours peur qu'un athlète s'enligne mal pis atterrisse sul contour plutôt que dans la partie qui swing. En fait, à part la natation, toutes les disciplines sont stressantes je trouve. En haltérophilie, j'imagine toujours que les bras des concurrents vont arracher quand y soulèvent les poids. En plongeon, j'ai peur que les athlètes se pêtent la tête sul tremplin. En gymnastiques pis en skate, j'ai peur qu'y tombent en pleine face. En rugby, j'ai peur qu'y se scratchent les genoux sul gazon. En course, j'ai peur qu'y 💩 dans leur culotte... 

Jour 505 : Yé quasiment 10h. quand je me lève. Mon frère travaille aujourd'hui faque yé déjà parti. Moi, y faut que je m'organise tu seule comme une grande fille. Pour m'occuper, j'ai plusieurs objectifs de magasinage. Je me fais un petit itinéraire avant de partir vu que je connais pas Trois-Rivières par coeur. Je me rends compte que toutes mes destinations sont finalement sul boulevard des Récollets, autour de la job à mon frère.

Première destination : Tim Hortons pour manger un peu. Je me commande un Club à la Tim que je me fais voler, volontairement ou non, par le gars qui attend avant moi devant le comptoir. La cuisinière m'en prépare un autre. Y'a trop de dinde dedans. Ben trop de dinde. Ben ben trop de dinde. La prochaine fois, je prends un BLT.

Deuxième destination : Mondou. C'est dans le même parking pis je veux simplement faire du repérage pour les articles de Charlot. Je vais quand même attendre à lundi pour acheter ses affaires.

Troisième destination : Je vais parker le KONA au Ministère des Transports (job à mon frère) pour embarquer avec mon père qui veut aller magasiner des sandales chez Latulippe. Mon père aime beaucoup aller chez Latulippe, notamment pour l'étage dédié au camping, à la chasse pis la pêche : trois activités qu'y pratique pas. 😁 Aller chez Latulippe ou chez Ameublement Tanguay juste à côté, c'est toute une aventure en soi. Je vous mets au défi de vous retrouver dans tous les ronds-points pis les drôles de rues autour de ces deux magasins-là.  L'hiver, s'il neige pis que c'est blanc partout, le coefficient de difficulté est doublé. J'ai déjà vu des chars dans le mauvais sens d'un rond-point, dans le mauvais sens d'une rue ou même passer par-dessus un terre-plein. En fait, quand tu vas là, tu sais jamais trop en combien de temps tu vas te rendre pis en combien de temps tu vas retrouver ton chemin pour repartir. Accédant facilement au magasin aujourd'hui (coup de chance ?), mon père trouve rapidement des sandales à son goût. Après une tournée du linge de camouflage, des tentes dix places, des carabines pis des kayaks on entreprend de retourner au Ministère. Comme je vous l'ai dit, sort pas de là qui veut. On gosse, viraille, recule, roule à l'envers dans un sens unique avant de réussir à reprendre la bonne route. Mon père me débarque au KONA pis repart à Shawi. Ce fût bref mais on se revoit demain.

Quatrième destination : Homesense. Julie, l'amie de mon frère, m'a dit que là-bas, y'a des articles cutes pour les animaux. Effectivement, y'a des belles gamelles mais celles qui m'intéressent sont dans un rack rose. Je suis pas sûre que Charlot va aimer ça. Je vais aller voir au magasin de Montréal si y'a pas une couleur plus appropriée à son genre. À moins qu'y soit non-genré mais l'histoire le dit pas. 😁

Cinquième destination : L'Aubainerie. Depuis que j'en ai pu à Montréal, j'en profite pour y passer quand je passe à Trois-Rivières ou à Sorel. Renaud est en pénurie de chaussettes. J'en profite pour en acheter un paquet à Morgan pis même un à William parce que j'ai remarqué que ses bas avaient pas l'air vargeux. 😬

Sixième destination: Toujours en prévision de l'arrivée de Charlot, je veux acheter un petit aspirateur qui se sort mieux pis plus vite que ma grosse Bertha. J'ai repéré celui-ci sur Internet. Y'a l'air pas pire pantoute. 27$ taxes comprises. Appréciation à venir.


Avec tout ça, je texte mon frère pis y'a déjà fini de travailler. Je reviens chez eux toutes affaires cessantes pis on se commande des tartares chez Küto. Miam miam miam, je connaissais pas ce resto Trop bon. Nouvelle addiction à ajouter à toutes mes autres. 😁
 
 
Après un repas de même, on a pas le choix, y faut sortir marcher. On décide d'aller dans le centre-ville pis sul bord de l'eau même si le temps est un peu frais. On pousse même l'audace à boire un cappuccino glacé du Café Morgane tout en marchant à bonne vitesse. Dans le centre-ville, y'a quand même du monde pis de l'ambiance. À l'Amphithéâtre COGECO, y'a Charlotte Cardin en spectacle. On l'entend de loin. C'est le fun de marcher dans un "nouvel" endroit. On a même pas frette finalement. Voici les Desaulniers en action.
 

 
5.55 km de marche, 232 calories consumées. Le cappuccino est brûlé. On peut maintenant chiller devant les Jeux Olympiques. 🍷🍷 Trampoline masculin au programme, en espérant tout le monde ben enligné. 😬

mercredi 28 juillet 2021

Jour 503

À matin, Angelo est de retour sul site de la SPCA. Je comprends définitivement pas comment ça marche leur service d'adoption. Ça fait une semaine que je spam des demandes pis que j'ai pas de retour. Y doivent me prendre pour une timbrée. Angelo a 7 ans mais y'a pas de problèmes de santé apparents. Je décide de remplir une demande malgré son âge. La SPCA va ben finir par avoir pitié de moi. De toute façon, y faut voir les choses telles quelles sont. Les gens abandonnent pas des chats jeunes, en parfaite santé, qui ont pas de problèmes de comportement pis qu'y ont pris la peine de faire dégriffer. En plus, je me dis que si jamais je l'hais, ben ça va durer moins longtemps que si y'était plus jeune. 😁😁😁

Hier soir, l'héritier de 20 ans m'a demandé si je pouvais aller le reconduire chez des amis dans Ahuntsic aujourd'hui en après-midi. On dirait ben que les confinés ont perdu l'habitude ou le goût de se déplacer en transport en commun depuis la pandémie. Remarquez, je les comprends. Hier, ça sentait super fort la pisse dans mon bus de retour pis en plus, on est évidemment ben plus confortables dans le KONA. Bon, l'histoire dit pas pourquoi y'a pas demandé à son père (c'est sa semaine) mais j'ai rien à faire pis je suis toujours contente de rendre service à mes enfants. En plus, ça fait un mois que je fais à peu près rien d'utile. Yes, ma journée a un but ! 😀

On est sur notre départ quand mon téléphone sonne, affichant un numéro de Montréal. Je réponds déjà toute énarvée dans l'espoir d'avoir été choisie pour Angelo. À l'autre bout du fil, c'est bel et bien la SPCA mais on m'appelle pour me proposer nul autre que Charlot, un de mes coups de coeur depuis le début. Le seul hic avec ste chat-là, c'est qu'il a juste deux ans pis qu'il est considéré comme "adoption humanitaire". Y'a forcément quelque chose qui marche pas avec lui. En jasant avec la fille, elle m'explique qu'il a eu des problèmes urinaires pis que sa famille l'a abandonné faute de moyens pour le faire soigner. Apparemment, les problèmes sont réglés mais y faut continuer à lui donner de la bouffe spéciale pour favoriser sa santé urinaire. Ça, ça me dérange pas vraiment. Juliet mangeait déjà de la nourriture de vétérinaire pis ça revenait pas beaucoup plus cher. Bon, c'est sûr qu'un chat qui aurait des problèmes urinaires pourrait avoir tendance à faire pipi en dehors de sa litière. Y semble que c'est pu le cas. Je vais prendre une chance pis on verra ben. Au pire, si c'est vraiment la catastrophe je le retournerai d'où y vient pis ça me fera quelque chose à chialer sur mon blog. Estie, dans quoi je m'embarque moi là ? Vla deux mois, j'en voulais pu de chat ! Mais ça, c'est pareil comme accoucher. Quand on est dedans, on se dit "pu jamais" mais on oublie vite...

J'ai beau dire que j'achète pas un chat, y'a quand même des frais liés à l'adoption. Étant en adoption humanitaire, Charlot coûte 75$ dégriffé, stérilisé, vacciné, vermifugé. C'est vraiment pas cher quand on considère tous les frais liés normalement à l'achat d'un minou. Évidemment, y faut que je rachète une litière pis des gamelles mais ça, je vais faire ça quand je vais être certaine que l'adoption est réellement finalisée. Habituellement, quand on reçoit un appel de la SPCA, y faut aller chercher le chat dans les 48 heures, question de le laisser le moins longtemps possible en cage. Je négocie avec la fille pour aller le rencontrer lundi seulement étant donné que je pars demain pour quelques jours chez mon frère. Je me vois pas trop aller chercher un chat demain matin pis le laisser tout seul dans sa nouvelle maison pendant quatre jours. Étant donné que Charlot est en famille d'accueil pis qu'il est bien heureux là-bas, la fille accepte ma proposition. J'ai donc rendez-vous lundi 15h. pour aller rencontrer pis chercher mon nouveau protégé. J'ai hâte !!!😍 Hâte pis peur. 😬

Avec tout ça, je pars à 15h45 pour aller reconduire Renaud. Je connais relativement bien Montréal mais je vais rarement dans Ahuntsic. L'aller se passe sans problèmes pis le confiné est rapidement largué à destination. Au retour, je prends Henri-Bourassa dans l'idée de revenir par Papineau comme à l'aller mais comme ben des gros boulevards, j'ai pas le droit de tourner à gauche ( pour rejoindre Papineau), ce qui m'oblige à continuer sur Henri-Bou pendant plusieurs coins de rues. Je finis par tourner quelque part pour me revirer pis je tombe dans une dédale de rues en constructions, de cul-de-sacs pis de sens uniques. Je réussis, non sans mal, à reprendre Henri-Bou dans l'autre sens, ce qui me permet cette fois de tourner à droite sur Papineau pis de revenir chez nous tout en évitant les voies réservées aux bus/taxis, les diverses constructions pis le trafic de fin de journée. Je vous jure que pour circuler à Montréal, y faut être motivé ! 

Faque c'est ça. Je vais être à nouveau maman dans cinq jours. 😍 Maybe i'm crazyyyyyyyyy !

mardi 27 juillet 2021

Jours 501-502

Jour 501 : Je commence à me rendre compte que c'est ben compliqué d'adopter un chat qui a de l'allure par la SPCA. Je vous mens pas, des fois, ça fait trois minutes que le chat est sul site quand j'envoie ma candidature pis on m'appelle jamais. Y sont pourtant supposés d'appeler le monde en ordre de réception des demandes. Y doivent pas aimer mon nom je cré ben. En tout cas, mon Charlot est disparu tout comme Maeva pis Ginger qui ont pas été sul site 15 minutes. Les chats qui restent longtemps sur la page sont tous des vieux chats avec des besoins particuliers, non dégriffés évidemment. Maudine, je veux ben être fine pis avoir bon coeur mais ça me tente pas d'adopter un chat de 12 ans qui mange de la bouffe spéciale, qui a un souffle au coeur, qui est obèse pis qui a des griffes aux quatre pattes. Je vais continuer mes recherches... 😬

J'ai pas mal d'affaires de prévues dans les prochains jours faque aujourd'hui je reste ben tranquille chez nous, alternant Jeux olympiques, The Crown, ordinateur pis coloriage.

Aujourd'hui, ma soeur aurait eu 54 ans. Petite pensée pour elle. 

Jour 502 : Ayant laissé le son au max sur mon cellulaire en cas d'appel de la SPCA, je frôle la crise cardiaque à 6h21 quand une alerte Amber retentit à tue-tête à six pouces de mes oreilles. Sul coup évidemment, je comprends pas ce qu'y se passe. Je pense que c'est mon réveil-matin qui sonne pis je me demande où je m'en vais aujourd'hui pour l'avoir réglé de si bonne heure. En entendant la voix qui raconte toute la patente, je retrouve un peu de lucidité pis je comprends qu'y s'agit d'une alerte Amber. Ce qui est étrange, c'est que je suis justement en train de rêver à l'enlèvement d'une petit fille dans un Canadian Tire. Je reprends mes esprits, je me calme les nerfs pis je me referme les yeux quand l'alarme se fait entendre à nouveau, cette fois-ci, sans tout le récit de la madame. Je refais un autre maudit saut, je me vire de bord pis j'essaie de me rendormir quand une autre minute plus tard, troisième arrêt cardiaque, l'alarme recommence à sonner. Je comprends que tant que je ferai pas semblant d'avoir lu l'alerte, l'alarme va starter en boucle même si je l'ai déjà entendue. J'attrape mon cel, je pitonne vite dessus pour essayer de le faire taire pis je tente de me rendormir. J'ai le coeur qui bat à 100 milles à l'heure pis j'ai comme une petite crainte que la maudite alarme retentisse une quatrième fois. Énarvée de même, ça m'achèverait probablement. 😬

Ça me prend deux heures à retrouver le sommeil faque yé quasiment 10h. quand je finis par me lever. Aujourd'hui, j'ai rendez-vous avec ma cousine Marie pour aller marcher pis souper sur la rue Mont-Royal. Je décide de m'y rendre en transport en commun pour m'éviter du gossage de parking inutile. Ça fait un an que j'ai pas pris l'autobus ou le métro. En fait, la dernière fois, c'était en juillet 2020, justement pour aller voir Marie chez eux. L'autobus est pratiquement vide. Je roule jusqu'à la station Beaubien pour faire le dernier boute en métro. À l'intérieur, les gens sont tous masqués correctement à part une fille qui siphonne un Mr. freeze comme si sa vie en dépendait. Coup donc, y'a du monde avec qui y'a rien à faire. 😠

Comme d'habitude, y'a un risque de pluie aujourd'hui mais ça énarve pu personne, encore moins Marie pis moi. Parapluie à la main pis lunettes de soleil dans la face, on arpente la rue Mont-Royal dans un sens pis dans l'autre. Y'a pas tant de monde mais y'en a ben assez pour animer le quartier. La rue est décorée par toutes sortes de plantes pis de fleurs. Les petites terrasses sont jolies pis les boutiques aussi. Le soleil se pointe tranquillement. J'aime l'ambiance pis j'aime Montréal même si aux yeux de ben du monde, ça doit être épouvantable de vivre ici. Après quelque chose comme une heure et demie de marche (pas ben ben rapide y faut se le dire), on arrête notre choix sur la terrasse d'un petit resto indien qui sent vraiment trop bon. Là-bas, on tombe sur un serveur complètement adorable. Sérieusement, j'ai rarement été servie par quelqu'un de si naturellement sympathique dans ma vie. Sur la terrasse, on est parfaitement placées pour profiter de l'animation de la rue. Le repas est délicieux pis évidemment, la compagnie de Marie est toujours agréable. Franchement, 10/10 pour la sortie. Je vous recommande vivement le resto India Rosa qui est aussi très très charmant à l'intérieur. Belle journée encore une fois avec ma belle cousine !


Je reprends le métro jusqu'à Beaubien, avec en tête la toune de Beau Dommage

"M’as prendre le métro jusqu’à Beaubien
En faisant semblant de rien
M’as arrêter au coin de la rue pour appeler ma blonde

Là, ça va sonner un coup, deux coups, trois coups, quatre coups
Pis là a va répondre
Là m’as dire: «Comment ça va ma blonde? Ben oui, chus r’venu!"

Dans l'autobus, à quelques coins de rue de chez nous, l'héritier de 24 ans m'appelle. Y vient de finir de travailler pis y veut arrêter prendre une bière (sans alcool) avant de s'en aller chez eux. On arrive en même temps chez nous pis on s'installe une heure sul balcon. La soirée est belle quoique un peu fraîche. William a toujours beaucoup de jasette. On s'ennuie pas avec lui.

Je me garroche sul site de la SPCA dès que l'enfant quitte les lieux. Coup de théâtre, Ginger (sur qui j'ai misé dimanche pis qui a disparu dans le temps de le dire) est de retour parmi les chats disponibles. Je renvoie ma candidature sans être trop optimiste parce que ça doit déjà faire plusieurs heures qu'elle est revenue. À la grâce de Dieu comme on dit. 😕

dimanche 25 juillet 2021

Jour 500

Les mausus de Jeux olympiques m'aident pas à me coucher de bonne heure. Hier soir, j'étais prête à aller au lit quand j'ai été happée par le skate (masculin), nouvelle discipline cette année. Le skate, je me suis jamais intéressée à ça mais y faut ben avouer que c'est divertissant pis ben impressionnant. Les gars font toutes sortes de sauts pis de figures improbables pis tout ça, sans aucune protection. Sérieux, avec les débarques qu'y prennent, je comprends pas qu'ils aient encore toutes leurs dents. Je comprends pas non plus que le port du casque soit pas obligatoire dans un sport de même. Un autre affaire, les gars sautent sur des rampes d'escaliers expressément conçues pour les besoins de la cause. En fait, y'a juste les rampes qui servent mais pas les marches en dessous. Personne monte ou descend là-dedans faque pourquoi y mettent pas des marches rembourrées ou quelque chose pour amortir les chutes ? Bon, c'est sûr que la plupart des concurrents se pètent la yeule plus loin, à l'atterrissage pis là, le sol a pas le choix d'être rigide mais quand même... Aie des idées pour la sécurité des athlètes, en voulez-vous, en vla ! 😁

À matin je tombe sur le plongeon synchronisé. Wow ! J'ai juste ça à dire. Ça c'est vraiment malade. Déjà que c'est pas donné à tout le monde d'exécuter élégamment un plongeon simple, faire des figures complexes de même pis en syncho par dessus le marché, vraiment, ça me dépasse. Les canadiennes remportent l'argent. Quelle maîtrise de la part de toutes ces athlètes ! Ceux qui maîtrisent moins par contre, ce sont les commentateurs qui multiplient les déboires linguistiques : "le skater vérifie l'adhésion" (on devrait dire l'adhérence), "la difficilité de la figure" (mes oreilles saignent), "ça lui empêche"... Aie on s'ennuie de Pierre Bruneau pis de Bernard Derome ici. 😬

Je suis ben tranquille autour de 14h. quand mon amie Julie2 me texte pour m'inviter chez elle à Mascouche. Ça fait un an que je l'ai pas vue. Je me brosse les dents, je saute dans une robe pis me vla partie. Julie, c'est une ancienne collègue de l'hôpital, devenue une bonne amie avec les années. Elle est super fine pis son chum aussi. Avec elle, le temps passe toujours super vite. Dire que je l'aimais pas trop quand je l'ai rencontrée les premières fois. Comme quoi y faut pas toujours se fier à notre première impression. Je reviens chez nous à 21h. après un peu de vino, un bon souper pis beaucoup de jasette avec les deux tourtereaux. C'est le fun de revoir des amis !!!

Vous rappelez-vous ce que vous faisiez le 25 juillet 2020 ? Moi, je prenais ma douche avec mon frère. 😂

samedi 24 juillet 2021

Jours 498-499

Jour 498 : J'ai beau être en vacances, j'ai rien sul programme aujourd'hui faque j'époussette un peu pis je fais un petit lavage. Je vous jure que depuis un an et demi, c'est dur de remplir la machine. Les confinés sortent pas beaucoup pis l'été, c'est pas mes petites robes qui prennent ben de la place dans la cuve. De toute façon, ici, j'ai toujours encouragé le port des vêtements plus d'une fois excluant évidemment les bas pis les bobettes. Tout le reste, j'ai pour mon dire que si ça pue pas pis que c'est pas visuellement sale, ça devrait être porté à nouveau avant de finir dans le panier à linge sale. À quoi bon user les vêtements prématurément ?

En après-midi, je descends pour donner une petite douche à KONA. Non, yé pas ben ben sale mais c'est aussi l'occasion de bouger un peu pis de profiter du soleil sans avoir trop chaud. Je me sens pas mal crottée en remontant faque je prends une bonne douche poussant même l'audace jusqu'à me laver les cheveux. Je sais pas pour vous autres mais moi, je trouve qu'il y a quelque chose de satisfaisant à prendre une douche en fin d'après-midi, à se mettre du linge propre pis à s'ouvrir une bonne bière. Les petits bonheurs sont souvent dans les petites choses. 🍺

En soirée, je me lance dans la quatrième saison de The crown, série qui relate la vie de la Reine Élisabeth II. Kin, ça pourrait être un bon nom pour un chat si j'adopte une femelle. Quoique... Renaud aime pas trop mes idées de noms. Y dit que j'ai des choix de boomer. 😂 On va sans doute finir avec un nom ben conventionnel. Parlant de chat, Charlot, un des premiers chats que j'avais spotté sul site de la SPCA, est de retour parmi les candidats. J'imagine que l'adoption s'est finalement pas faite. Pauvre tit. Cette fois-ci, j'attends pas pis je postule. J'espère avoir des nouvelles mais je me fais pas d'illusions. Y'a l'air d'avoir pas mal de monde aux portes. On verra ben. Voici Charlot. 😍

En regardant The crown, je me rends compte que les Jeux olympiques sont commencés. Maudite marde. Ça va me faire un loisir de plus à gérer. Je bifurque sur Radio-Canada pis je zieute un peu ça. J'aurais aimé ça moi être une gymnaste. Les athlètes, ça m'impressionne. Quelle détermination ! Quelle discipline ! Quels sacrifices ! Aie, ça doit pas siroter un petit vino tous les soirs ste monde-là ! Ouin, fin de ma carrière de gymnaste. 🍷😁

Jour 499 : Coloriage, lecture, Jeux olympiques, je sais pu où donner de la tête. Je regarde René Cournoyer, petit gars de Repentigny, performer en gymnastique. Yé bon le gars pis y'a l'air super fin. Malheureusement, y se classe pas. Fin de son expérience aux JO. Je suis déçue pour lui. Déçue aussi qu'y s'appelle René à 24 ans. Autant j'aime le prénom Renaud, autant je trouve que René ça va pas à un jeune. Ma théorie, c'est que pour un "vieux" prénom revienne à la mode, y faut que ceux qui l'ont porté soient morts. C'est pour ça qu'asteur on voit des Georges, Henri, Simone, Alice mais qu'on voit pas encore des Mario, Michel, Nathalie, Isabelle...

Après-midi, je mise sur un nouveau chat, Maeva, qui disparait du site de la SPCA en moins de deux heures. Charlot, lui, est encore là mais j'ai pas de nouvelles. Je suis peut-être pas une bonne candidate. 😢

À soir, c'est le retour des "pique-niques Mc Do". Tout comme l'an passé, le but c'est de trouver, quelque part autour de Montréal, un Mc Do random (langage de mes gars) pis d'aller manger dans un parc à proximité. Le temps de faire tout ça, on sort deux heures pis j'ai pas besoin de faire à souper. Aujourd'hui, le temps est idéal pour ce type d'activité. Voici les héritiers. À gauche, Renaud qui attend toujours la fin de la pandémie pour aller se faire couper les cheveux. À droite, Morgan, posé à son insu, persiste à sortir en jean.


Aie, on est le 24 juillet. Dans même pas un mois je retourne travailler... 😬😬😬

jeudi 22 juillet 2021

Jours 496-497

Jour 496 : Au programme aujourd'hui, petite virée à Sorel chez mon beauf, virée qu'on décide finalement de reporter à cause de la météo incertaine. Le plan étant d'aller faire du vélo, de manger dehors pis de faire un feu, c'est aussi ben de prévoir ça une journée plus safe. Oui je sais, 40% de probabilités de pluie, c'est rien mais pourquoi prendre un risque quand j'ai plein d'autres créneaux horaires ?

Ici, c'est la petite routine : coloriage, musique, recherche de chats, balcon... Autour de 20-21h., je dois ben admettre que j'ai reporté ma sortie pour rien. Y'a à peine plu. Je suis pas ben ben contente. Maudite météo pas fiable. 😠

Avant-hier, j'ai commencé la huitième et dernière saison de Homeland. Je continue ça à soir. J'aime tellement ça ste série-là ! Ça faisait longtemps que j'attendais la sortie de la saison 8 en français. Je me force à me coucher à minuit et demi à deux épisodes de la fin. Maudine que c'est pas facile quand on a la conclusion à portée de main !


Jour 497 : Je me lève pis j'enchaîne les deux derniers épisodes de Homeland. Je suis déçue de voir ste série-là prendre fin. L'épisode final laisse quand même la porte ouverte à une éventuelle suite. Apparemment, une vague rumeur court à l'effet que Netflix pourrait s'offrir les droits pour produire une neuvième saison. Ça se fera-tu, ça se fera-tu pas ? Suspense.

Vous le savez, j'ai trois garçons, un père, un frère pis un beau-frère faque ça fait longtemps que j'ai compris que si je voulais avoir du fun dans la vie, y faudrait que je fasse des activités de gars. 👦👦👦👴👨👨 Avec les miens, j'ai tout fait : escalade, tyrolienne, arbre en arbre, course dans la bouette, camping, Seadoo, glissades d'eau, manèges pis je sais pu quoi encore. Aujourd'hui, reculant devant rien, je m'en vais faire du karting avec Renaud pis mon frère. Du karting, j'ai jamais fait ça de ma vie. J'étais optimiste jusqu'à hier soir quand j'ai réalisé qu'on allait en faire sur une "piste de compétition" avec des karts un peu plus puissants que les standards. Je me suis couchée en aimant un peu moins mon idée. 😬

À matin, je me lève en me disant que ça doit pas être si pire que ça. Du karting, ça existe depuis toujours pis on entend jamais dire que quelqu'un a fait un accident grave là-dedans. Mon frère travaille aujourd'hui. Le karting est à Trois-Rivières, à dix minutes de sa job pis ça ferme à 19h. On a convenu de s'y rejoindre à 17h. On pense que quand on va avoir tournaillé trois quart d'heure-une heure sur la piste, on devrait pas mal avoir notre voyage.

Je pars de Montréal à 15h30 avec Renaud. Y fait beau. 🌞 Y'a un petit 20% de probabilités de pluie pour Trois-Rivières mais le pourcentage baisse plus la journée avance. J'ai déjà regretté hier de pas être allée chez mon beauf. Aujourd'hui, je change pas mes plans. Grâce aux vacances, la voie est complètement libre pour sortir de la ville faque KONA arrive en avance à destination. Mon frère nous rejoint. On remplit un formulaire, on signe une décharge (toujours rassurant) pis on paie pour 45 minutes (3 x 15 minutes chacun). Faire du karting, c'est pas donné : 175$ pour Renaud pis moi. C'est ben mieux d'être le fun.

On sort dehors pis ça prend pas 5 minutes qu'on est assis chacun dans un kart avec une superbe cagoule pis un gros casque, prêts pour notre première tranche de 15 minutes. Y'a un groupe qui attend pour partir pis on va partir en même temps qu'eux-autres. Y sont genre huit. Y'ont l'air habitués. Je me sens pas ben ben brave.😬 Ça y est, go, on part. Les huit devant nous-autres démarrent en fou. Ça fait pas dix secondes qu'on est partis que mon optimisme sacre le camp. Je me rends vite compte que ça se chauffe pas PANTOUTE comme un char st'affaire-là. Le volant tourne quasiment pas pis y faut chauffer à deux pieds. J'avance super lentement, comme quelqu'un qui a jamais conduit de sa vie. J'ai de la misère à négocier les virages. Je comprends qu'y faudrait ben que j'accélère dans les curves pour avoir une meilleure maîtrise mais j'ai tellement peur de déraper que j'ai plutôt tendance à breaker. En plus, c'est pas naturel de conduire à deux pieds. Des fois, j'appuie sul break pis sul gaz en même temps. Je suis définitivement pas habile dans cet engin-là. 😬

Je me rends compte que ça l'air d'aller mieux quand on pogne les virages dans leur partie la plus large. Le problème, c'est que j'avance tellement pas vite que je me fais dépasser à la full pine par tout le monde faque j'en suis réduite à rester plutôt dans la partie intérieure de la piste. Mon kart doit avancer à 20 km/h. Les autres ont l'air d'aller à 80. Mon frère, qui a démarré derrière moi pis que j'ai laissé passer me dépasse à nouveau quand je suis juste à la demie du premier tour. Je commence à regretter d'avoir pris 45 minutes. Dans mon deuxième tour, je remarque, plus loin, deux gars qui sont solidement sortis de piste. Les deux ont des t-shirts noirs. J'ai peur que ça soit Renaud mais non, fiou, c'est pas lui. Y me dépasse avec un gros sourire. Je me dis qu'au moins, je suis en train de risquer ma vie ou du moins ma santé mentale pour une bonne cause. 😐

Le gars est supposé nous faire signe au bout de 15 minutes pour qu'on s'arrête. J'ai l'impression que ça fait une heure que je tourne mais ça fait à peine 5 minutes. Pour couronner le tout, la pluie se met de la partie, en petites gouttes frettes au début pis de plus en plus fort. J'ai le goût d'arrêter tu suite mais je suis pas du genre à abandonner. Avec l'eau dans la face, je vois de moins en moins bien. Mon t-shirt commence à être pas mal trempe pis j'ai pas d'autre linge. Mon kart, déjà récalcitrant sur une surface sèche est maintenant hors de contrôle. Peu à peu, les membres de la bande des huit prennent le champ chacun leur tour. Y'a du monde deboutes un peu partout en bordure de piste. J'ai peur de les accrocher. Je me dis que j'aurais définitivement dû aller sur le circuit familial ou peut-être même sur la piste cadet pour les 10 ans et moins. Le gars nous fait toujours pas signe d'arrêter. Je continue. J'ai sûrement pas roulé une heure en char pis payé 175$ pour capituler. Je peux pas croire que je dois faire encore deux autres shots de 15 minutes. C'est le cas de le dire, je vais en avoir pour mon argent. 😁😬

Je dois ben être juste à la fin de mon troisième ou quatrième tour quand le gars signale le time out. Tout le monde est rentré sauf moi. Renaud pis mon frère ont l'air de me trouver drôle. On se ramasse en dessous d'un petit toit avec les huit casse-cous. La bonne nouvelle, c'est qu'eux-autres y'ont fini. L'autre bonne nouvelle, la pluie s'arrête. Le gars du karting nous dit que c'est rendu trop glissant avec la surface mouillée. Ah ouin ? Même sul sec ça glisse calisse. Y nous dit que ça prend une heure et demie à sécher mais que vu qu'on est rendus juste trois, on peut tenter un autre 15 minutes mais qu'on sera "juste" pas capable de tourner. Pas très rassurant. On décide de se faire rembourser (90$ pour les 4 x 15 minutes restantes). Évidemment, les premières 15 minutes coûtaient plus cher que les deux suivantes. Dla marde. Je suis quasiment prête à débourser pour quitter cet endroit. J'avertis tu suite mon frère que s'il veut revenir l'année prochaine, je suis déjà prise ce jour-là. Heureuse d'avoir survécu, on immortalise nos 15 minutes de gloire.


Avec tout ça yé quasiment 18h. faque on décide d'aller manger vite fait chez Normadin sul boulevard des Récollets. Au resto, le manque de personnel se fait sentir. Y'a plein de tables vides mais c'est long avant qu'on nous accueille pis qu'on nous place. C'est long aussi avant de réussir à commander. La serveuse est fine mais a l'air pas mal perdue. Au moment de payer, je vois qu'elle est tout mêlée pis qu'elle est en train de refiler nos factures à la table d'à côté. Elle se pointe finalement à notre table avec une seule facture. On en a demandé deux. Elle revient avec deux factures. Y manque le Coke de Renaud sur la mienne. Tant pis. Je mérite ben un Coke gratis aujourd'hui. On reprend la route à 19h30 pis une heure plus tard, on est de retour à Montréal. En cinq heures partis, y'a plu 15 minutes dont 10 pendant qu'on faisait du karting. Une fois de plus, j'ai été victime de ma malchance légendaire. Renaud a l'air ben content de sa sortie. Je vous l'ai déjà dit, Renaud s'accommode toujours de tout. 💗

22h30, je bois du vin sul divan. Ma performance en karting passera assurément pas à l'histoire. Là ça va faire les activités de gars. La prochaine sortie que je propose, c'est une pédicure familiale. Les mecs, j'attends vos disponibilités. 😁

mardi 20 juillet 2021

Jour 495

Y fait encore chaud pis lourd, surtout sul béton à Montréal, mais je me botte le derrière pour sortir un peu parce que je trouve que je bouge pas assez cet été. Je décide de marcher jusqu'à mon salon d'ongles pour voir si les affaires progressent là-bas. Je suis ben forcée de constater que non. Tout est encore placardé pis y'a pas âme qui vive là-dedans. Je cré ben que je vais être encore pognée avec mon salon de secours pour un petit boute. Je réussis à marcher 5 km. On peut voir qu'en revenant, la batterie de mon cel était à 31%. La mienne aussi. 😁

Au retour, je continue ma recherche de chats. Angelo a trouvé preneur. 😢 J'en repère un sur un autre site, Monsieur Chat. Bon on s'entend que peu importe le chat que j'adopte, y va changer de nom hein.  Un chat, ça connaît pas vraiment son nom. Ça réagit surtout au ton débile qu'on emploie quand on y parle. Si j'adopte un mâle, je l'appellerais quelque chose comme Louis XVI, Georges V, Jean-Paul II, quelque chose du genre. Si c'est une femelle, je l'appellerais Lili, tout simplement. Tout ça doit passer au conseil évidemment. Ça me fait penser que mon beau-frère a adopté deux chats vla genre un an et demi, un frère pis une soeur. Y'auraient dû s'appeler Bulle pis Désirée mais pour une raison obscure, on les a rebaptisés Chat gars pis Chat fille. Aie parlez-moi de ça des noms originaux. J'aime ça de même. 😁

J'envoie un courriel pour miser sur Monsieur Chat pis on me répond tout de suite qu'il a été adopté. Ma quête s'annonce ardue. C'est pas grave. Je suis pas pressée. Je comprends qu'y faut que je regarde vraiment tous les jours pis que je postule direct quand je vois un chat apparaître. Je vous mens pas, c'est quasiment plus compliqué adopter un chat que trouver une job. 😁

Toutes ces histoires de chats me rappellent ma Juliet. Ça fait déjà plus de deux mois qu'elle est partie. J'y pense pu tous les jours mais quand même souvent pis je m'en ennuie. J'ai ben de la misère à pas me sentir coupable. On a beau dire que c'est pas une question d'argent, y reste que si le vétérinaire m'avait dit que son plan pour la fin de semaine revenait à 50$, 100$ ou 200$, je serais sans doute allée de l'avant. Mais là, 3000$, même si je les avais, c'était quand même cher payé pour se faire probablement dire qu'il y avait pu rien à faire. Maudine, y devrait y avoir un genre d'assurance-maladie pour les animaux. Y'en aurait ben moins dans les refuges.

Faque ma quête se poursuit. C'est pas plus mal de pas trouver tout de suite. Ça me permet de réfléchir. De réfléchir pis de profiter de mes planchers propres. 😁

lundi 19 juillet 2021

Jour 494

Je passe une partie de la journée à tergiverser sur l'éventuelle adoption d'un chat. Les héritiers sont pour, évidemment. Moi je suis partagée. Point de vue propreté, ici, c'est le jour et la nuit sans Juliet. Quand elle était là, j'avais beau passer le balai souvent, y'avait quand même pas mal de garnottes de litière un peu partout, même sul divan. Les poils, y'en avait pas tant mais quand même un peu mais ça, c'était pas vraiment dérangeant. Sans Juliet, je me fais pu réveiller le matin, je me fais pu gosser par un chat affamé, j'ai pu besoin de surveiller ma bouffe quand je mange dans le salon, j'ai pu de litière à nettoyer pis si je pars 24 ou 48 heures, j'ai pu à me soucier du bien-être d'un petit quatre pattes. Sans Juliet par contre, c'est vide. Elle apportait de la vie pis du divertissement dans la maison. Quand les héritiers étaient chez leur père, c'était avec elle que je parlais. Elle m'attendait quand j'arrivais de travailler, sortait avec moi sul balcon, se couchait avec moi le soir.. 😢

À matin, je fais un tour sur le site de la SPCA. Pourquoi la SPCA ? Premièrement, je veux un chat dégriffé pis je trouverai pas ça dans un animalerie, ni chez un éleveur ou chez quelqu'un qui donne/vend des chatons. Pourquoi je fais pas dégriffer le chat moi-même ? Parce que c'est cruel pis de moins en moins usuel. Y'a des vétérinaires qui veulent même pu le faire. Bientôt, ça va être carrément interdit. ⛔ Comme je veux pas me faire décrisser briser tout mon appart, je me dis que le mieux c'est que je trouve un chat dégriffé sans mon intervention. Ma conscience s'en portera mieux. Deuxièmement, les chats de la SPCA sont tous opérés, vaccinés pis y'ont tous été examinés par un vétérinaire. On sait pas mal à quoi s'en tenir sur l'état de santé immédiat de l'animal qu'on adopte. Troisièmement, y'a le côté bonne action d'adopter à la SPCA. Non, le chat sera peut-être pas le plus cute sul marché mais je vais y donner une seconde chance pis ça, j'aime ça. 😍 Quatrièmement, PU JAMAIS j'achèterai un chat d'animalerie. De un, j'ADOPTE un chat, je l'achète pas. De deux, Juliet était un chat d'animalerie. Elle avait passé plusieurs semaines dans un cubicule, à se faire varger dans la vitrine par des petits morveux pis des grands innocents. Elle était stressée pis l'est toujours restée. Sérieusement, la SPCA ou un refuge me semblent de bien meilleures options.

Y'a 37 chats en adoption sul site à matin. Deux correspondent à mes critères, c'est à dire dégriffés, pas trop vieux pis sans problèmes de santé apparents. Les deux chats ont deux ans. Le premier s'appelle Charlot pis la deuxième Candice. Le temps que je gosse pis que je me décide à postuler, les deux chats disparaissent du site. Je suis déçue. Je les aimais déjà. 😕 Y reste un seul candidat qui pourrait être intéressant. Y s'appelle Angelo pis y'a 7 ans. C'est sûr que c'est un peu "vieux" mais si tout va bien, il est à peine à la moitié de sa vie. Y va-tu commencer à être malade bientôt ? Est-ce que je vais être pognée pour gérer un autre deuil dans deux ou trois ans ? D'un autre côté, y faut leur donner une chance à ces petites bêtes-là...

Je passe l'après-midi à éplucher les sites de toutes les SPCA pis de tous les refuges à 500 km à la ronde. Les chats qui répondent à mes critères courent pas les rues. Chaque fois que je pense avoir déniché LE candidat idéal, j'y trouve un vice caché : "problèmes urinaires", " a tendance à mordre", "angoissé", "est en surpoids", "chat à trois pattes", "diabétique"... Oui j'ai l'âme missionnaire mais bon, après ce que j'ai vécu avec Juliet, je veux starter avec un chat qui est en santé jusqu'à preuve du contraire. En plus, y'a pas urgence. Avant-hier, j'envisageais même pas d'adopter faque ça sert à rien de me précipiter. Je vais dormir là-dessus pis surveiller les nouveaux arrivages. À moins que je cède pour Angelo ???

dimanche 18 juillet 2021

Jours 492-493

Jour 492 : Petite virée cet après-midi au Jardin Botanique, question de prendre un peu l'air pis de rentabiliser mon abonnement. Encore une fois, y fait chaud pas à peu près. Le temps est définitivement très lourd cet été. Pourtant, au fil de ma promenade, je croise PLUSIEURS personnes en jean. Ça, honnêtement, c'est un concept que je comprends pas. Comment peut-on, avec un ressenti de 30ºC, se dire que le meilleur choix vestimentaire du jour est un jean ? Étrange. Pour ma part, ma petite robe très légère est pas mal tout ce que je peux endurer par un temps pareil. De fil en aiguille, je marche une heure. Y'a pas trop de monde. Le jardin est beau. LA VIE est belle. 😍


En vacances, les journées passent vite. Il est déjà plus de 15h. quand je rentre à la maison. L'amie de mon frère m'a prêté trois romans (une suite). En fin d'après-midi, je commence le premier avec mon apéro sul balcon. Ça l'air parti pour être très bon : "Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie."
 
En soirée, je continue la saison 4 de Grey's anatomy : station 19 que j'avais commencée vla un petit bout de temps. Je vous jure, je fournis pas à booker tous mes loisirs en une journée. En plus, j'ai quelques activités qui s'en viennent. L'été passe trop vite. Au secours !

 
Jour 493 : Mammographie annuelle à 11h. à matin. J'ai tellement pas d'horaire ces temps-ci que j'ai ben failli l'oublier. Heureusement, j'ai flashé hier soir, in extremis. J'ai déjà dépassé d'un mois et demi par rapport à l'an passé. Je veux pas retarder encore plus. Comme c'est pas si loin de chez nous, j'ai envie de marcher jusqu'à l'hôpital mais y fait chaud pis je veux pas arriver toute collante pour mon examen, d'autant plus qu'on a pas le droit de mettre de déodorant pour passer une mammo. Je me pointe finalement là-bas en auto, à l'heure dite. Dans la salle d'attente, j'ai une vue imprenable sur le parking pour surveiller KONA. Je surveille pas ben ben longtemps parce que à ste place-là, on passe toujours à l'heure. Étant donné que j'ai la "chance" de faire une mammo à CHAQUE ANNÉE, c'est déjà ma deuxième que je passe masquée. Nouveauté cette année, probablement à cause de la COVID, on nous fournit pu de jaquette bleue. On rentre directement dans la salle pis on enlève notre haut, point à la ligne. 
 
L'examen se passe aussi bien que ça peut se passer quand t'as les seins squeezés entre deux palettes frettes, dans une salle glaciale pis que t'es placée dans des positions plus improbables les unes que les autres, avec un torticoli en prime. À chaque photo prise (y'en a quatre), la technicienne regarde sur l'ordi pour s'assurer que mon sein est photogénique. À la troisième photo, elle me demande si j'ai mis du déo. Ça, j'aime pas ben ça. L'interdiction de déodorant, c'est parce que ça peut faire des taches sur les photos. C'est donc qu'elle voit des taches. Ça m'en prend pas plus pour me faire monter une petite angoisse. J'ai pas mis de déo mais j'ai des taches. Je vais devoir faire abstraction de cette pensée d'ici à ce que je reçoive mes résultats. 😬
 
Jusqu'en 2019, les mammos m'avaient jamais trop inquiétée, même après le diagnostic de ma soeur. Moi je le dis toujours, avoir peur pis s'angoisser d'avance, ça empêche pas les affaires plates d'arriver. Ça serait ben trop le fun sinon, on aurait jamais rien. En 2019, on m'a rappelée après ma mammographie pour aller passer une écho. C'est là que j'ai réalisé que ça se pouvait qu'un jour, je reçoive un appel que je voudrais pas recevoir. Cette année-là, je me suis pris une assurance-vie de 250 000$. On est jamais trop prudents. Je voudrais pas que les héritiers se retrouvent dans la 💩. Mon frère pis moi, quand on était jeunes, on a eu droit à une rentre d'orphelin. Savez-vous combien y donnaient en 1991 pour t'aider si tu perdais un parent ? 29$ par mois, 58$ si tu perdais les deux. Pas de quoi aller 💩 ben loin. Me vla donc en attente des résultats sans être vraiment stressée mais avec la hâte qu'on me dise que tout est correct. C'est la même routine chaque été. Un petit deux semaines sul qui vive pour un an de paix d'esprit.
 
Les héritiers arrivent à soir faque j'accomplis quelques corvées en vue de leur retour pis je fais un peu de coloriage.
 
En soirée, je fais un aller-retour chez William avec Renaud. Pour souper, j'ai fait la salade préférée de William pis j'ai fait une recette double. Je suis pas retournée chez Wil depuis le déménagement des meubles en mai. Je suis contente de constater que tout est super clean pis qu'il est fier de son appart. L'héritier est content de sa salade.
 
 
Avec les divers détours, yé pas loin de 21h. quand on revient à la maison. Je remarque qu'y fait déjà noir plus tôt. Vous allez pas me croire mais j'ai un peu envie d'adopter un nouveau chat. 😺

vendredi 16 juillet 2021

Jours 489-490-491

Jour 489 : Je suis tannée d'avoir le maudit torticoli faque hier, je me suis pris un rendez-vous pour me faire masser drette à matin. La dernière fois que je suis allée, c'est en 2015 faque je pense pas que j'abuse. J'ignore d'ailleurs pourquoi j'y vais pas plus souvent. Y faudrait que je prenne le temps. C'est tellement merveilleux ! Comme le seul rendez-vous disponible est à 9h., je me lève "de bonne heure", je bois un verre de jus d'orange, je me brosse les dents, je saute dans mon linge pis je pars. Mon salon est sur la rue Laurier, à la hauteur de De Lorimier. C'est pas loin mais on sait jamais comment ça va rouler à Montréal ni si y'a des constructions, détours ou embûches. En plus, y faut que je trouve une place de parking digne de mon bolide sinon, comment relaxer avec KONA en danger ? 😬

Les rues sont tranquilles à matin faque j'arrive quinze minutes en avance. On est super bien dehors. J'attends dans le parc juste en face du salon. Le quartier est calme. Je relaxe. C'est mon activité préférée ces temps-ci. Moi, toute l'année, je me donne à fond pour ma job mais quand je suis en vacances, je suis en vacances. Pendant deux mois, j'oublie complètement mon travail. Je récupère pas mes courriels de l'école, je pense pas aux élèves ni à ce qui s'en vient dans la prochaine année. Sinon, comment décrocher véritablement ?


8h55, je rentre dans le salon. J'ai déjà un dossier là-bas faque c'est pas long que je suis tout nue sur la table. Tout nue pis masquée, évidemment. Couchée à plat ventre, le front accoté dans le coussin pis le reste de la face dans le trou, le masque se fait tirer par en arrière pis rend la respiration difficile, périlleuse même. La massothérapeute me dit que je peux le descendre sous mon nez. On est double vaccinées toutes les deux. Y faut ben que ça serve. J'ai pris le massage d'une heure et demie. 90 minutes de pur bonheur. La masso utilise toutes sortes de techniques (que je connais pas) mais qui font un bien ÉNORME. J'essaie de pas m'endormir pour en profiter au maximum. C'est tu assez sacrant ça, payer quasiment 150$ pis pas se rendre compte du massage ? 😁

Yé quasiment 11h. quand je retrouve le KONA pis que je me rends compte que je suis ben trop gluante pour m'assoir direct sul siège. Je me patente une protection de fortune avec des sacs d'épicerie vides. C'est pas super confo. Je colle pis je glisse dans les sacs mais y faut ce qu'y faut. Je veux pas être pognée avec un siège taché. Y faudrait que je vende le char. 😁

Plus tard dans la journée, ben relaxe chez nous, je finis Big Brother Célébrités. Aie, j'ai pas niaisé. J'ai regardé 67 épisodes en cinq jours. Je suis contente de l'issue (que je connaissais). À soir, je me lave les cheveux en vue d'une sortie demain. Avec la maudite humidité, ça fait un mois que j'ai les cheveux comme de la paille, toujours tout mêlés pis grichous. Ça juste pas de maudit bon sens. De quoi faire peur à ceux qui me croisent. Pourquoi je suis pas née avec des petits cheveux drettes comme tout le monde ? 😩

 

Jour 490 : Journée familiale à Trois-Rivières. Mon père, mon beau-frère pis moi, on rejoint mon frère chez eux pour aller faire une petite visite à ma tante Irène pis mon oncle Yves. Ça fait longtemps qu'on veut y aller pis c'est enfin permis. Mon frère s'est pris une demi-journée de vacances pour l'occasion. Soyons fous ! Y'a rien de trop beau pour mononcle pis matante. On les a croisés vla un mois aux funérailles de ma tante Germaine mais c'est pas là qu'on a pu jaser ben ben. Y'a même pas eu de réception après. Mononcle pis matante habitent la même maison depuis que je suis toute petite. Ça doit faire 25 ans que j'ai pas mis les pieds là-bas. Quand on était jeunes, on y allait souvent. C'était le fun avec la belle grosse piscine creusée. Apparemment, je me suis déjà fait garder chez eux une couple de jours pis j'avais appelé mon père pour qu'y vienne me chercher parce que "j'avais mal au pays". 😁 Photos d'époque : 1- Moi avec ma soeur, mes cousines pis mon cousin. 2- Mon père, avec le sérieux qu'on lui connaît.


Le temps file vite en bonne compagnie. On passe un bon trois heures tous assis dans la grande cour de mononcle pis matante. C'est vraiment le fun de les voir. On boit une bière, on grignotte, on jase, on rit, pis évidemment, on se rappelle toutes sortes de vieilles anecdotes. Avant de partir, je vais un peu "scèner" dans la maison pour voir si c'est comme dans mon souvenir. J'ai toujours ben aimé ste maison-là que je trouvais vraiment grande. J'ai même rêvé que je me promenais dedans vla pas longtemps. C'est une belle maison ! Y doit ben être 18h. quand on libère finalement mononcle pis matante de notre très divertissante présence. 😀 Je me promets (et leur promets) de revenir bientôt m'incruster à nouveau. Y sont mieux de se méfier parce qu'asteur, j'ai pu mal au pays. 😁  

On termine notre journée en allant squatter une autre cour, celle de Julie, l'amie de mon frère. On se commande de la bouffe qui s'avère pas mangeable sauf pour mon père qui semble satisfait de sa poutine pop corn. Je savais même pas que mon père mangeait des poutines, encore moins pop corn. Moi j'ai une brochette de poulet à peine comestible. Le riz goûte le caoutchouc, les frites sont molles, le poulet est sec sec sec pis la salade est chaude. Une maudite chance que j'ai grignotté tout l'après-midi. Merci matante. 😁 Tant qu'à accaparer du monde je décide d'aller coucher chez mon frère. On sort marcher une heure. Y faut chaud en maudit. Une heure, 5 km, 204 calories. Les chips pis les crudités sont brulés.
 

Jour 491 : Mon frère travaille faque je mets les voiles à 8h15 direction Montréal. J'aime ça rouler le matin. Y'a pas de traffic dans ste sens-là généralement. À Berthierville, j'arrête au Tim m'acheter un petit café Moka. Y'a beaucoup de monde au Tim, autant à la commande à l'auto qu'à l'intérieur. Depuis le début de la pandémie, les commandes à l'auto sont full top, peu importe l'heure, l'endroit ou la bannière. À voir ça aller, je peux vous garantir que Mc Do pis Tim Hortons ont pas perdu d'argent avec la COVID. À mon avis, y'ont même fait une année record. 💲💲💲

De retour chez nous ma journée est tranquille : TV, ordi, sieste, musique. Je fais un lavage pis surprise, ma machine me demande de nettoyer sa cuve. Grâce à mon super produit acheté mardi, je m'exécute illico. J'ai jamais vu autant de broue dans une laveuse frontale. J'ai le goût de la regarder tourner pendant 48 minutes. Je me peux pu. J'aime tout ce qui est propre pis encore plus quand ça se nettoie tout seul. J'immortalise le moment rien que pour vous. 😂

En prenant l'apéro sul balcon, deuxième surprise du jour, j'aperçois ENFIN un signe de vie dans le pot de ma fameuse carte plantée. Je suis toute énarvée. Quessé que ça va donner ? Suspense. 😁